Time stretching sur fairlight CMI II

Tout d’ abord, définissons ce qu’est le « Time stretching » !

C’est une technique / effet audio-numérique qui a pour but de raccourcir ou d’allonger la durée et/ou le tempo d’un échantillon sonore sans en modifier la hauteur tonale.

Voici un exemple piloté sous Max MSP et Jitter une suite de puissants outils de traitement audio et vidéo :

Il existe des logiciels qui permettent de faire ce travail de manière quasi ludique… comme par exemple Melodyne


Revenons au sujet… Donc, les fairlight CMI IIx sont capables de faire du « Time streching » en temps réel… pas mal pour une si vieille machine 😛 et cela même, si la durée des échantillons est réduite dans la limite de 16KO par carte voix !

David, du blog DVDBORN avait écrit un article sur des essais personnels de « Time stretching » sur son CMI IIx, tout un programme 🙂

Voici quelques exemples sonores d’un illustre compositeur français et d’un de ces albums qui n’aurait sans doute pas vu le jour sans le Fairlight !

La page R

Les fairlight CMI I, II et IIx sont connus principalement pour leurs « sons » granuleux caractéristiques, mais à la sortie des CMI IIx, il y a eu l’apparition de la page R.

La « Page R » est le premier séquenceur logiciel moderne ! Ce séquenceur était tellement révolutionnaire qu’à lui seul, il motivait les acheteurs potentiels fortunés à débourser des fortunes pour se payer un Fairlight CMI !

A l’époque avoir un séquenceur intégrant une interface graphique c’était exceptionnel. Alors, qu’il soit en plus interactif était incroyable !

Pour vous faire une idée du fonctionnement de cette « Page R », voici quelques exemples de composition !


Japonais

Japonais


Allemand


Au Revoir Simone

Ça fait quelques années que je suis l’évolution de certains groupes, et, il y en a un que j’affectionne tout particulièrement, c’est le groupe des new-yorkaises d’Au Revoir Simone.

Au début du mois, avec ma femme, nous avons assisté à un concert rare car le groupe français AIR invitait les Au Revoir Simone sur scène !

AIR qui joue du Au Revoir Simone et l’inverse 🙂 belle soirée !

C’était dans la grande salle de concert de la Cité de la Musique à Paris.

Voici, quelques vidéos pour vous faire un idée de la soirée.

Désolé le son des vidéos n’est pas terrible parfois (saturé) 🙁










Dessine moi un son !

Voici comment dessiner un son de manière simplicime sur un Fairlight C.M.I. IIx.

Je jongle entre les pages :
2 pour les accès disquettes,
3 pour les affectations des sons / canaux audio,
6 pour dessiner les formes d’ondes,
d pour la visualisation en 3D,
7 pour les réglages des filtres, etc…

Je trace trois formes d’ondes, et ensuite je lance un calcul d’interpolation entre les points 1-32 et 32-128 !

La forme d’onde est belle visuellement… Il est également possible de faire le même genre de traitement avec un bout d’échantillon sonore…

J’adore cette machine !

RSF – Kobol

Vendredi dernier, j’ai procédé a quelques travaux de maintenance sur un trop rare RSF kobol.

Cette machine est vraiment superbe tant au niveau du son (le plus important pour moi), mais également au niveau de l’objet… cette superbe interface, cette boiserie 🙂 Et en plus, c’est un machine Française ! Trop Rare objet dans la nébuleuse des synthétiseurs !

Ci-joint une vidéo du pensionnaire :

Il reviendra sûrement très bientôt pour que je finisse le travail.

Les filtres du Synthex

J’ai fait une petite vidéo ou j’utilise les filtres du Synthex !

Au début j’utilise une séquence de Oxygène (Part 6, il me semble) de Jean-Michel Jarre. En suite je bricole n’importe quoi 🙂

Poursuite de la visite de Mr. Braska

Hier Mr. Braska a visité l’atelier développement SDIY… qui est l’acronyme de « Synthesizer Do It Your self » ce que l’on peut traduire en Français par « fabriquez vous-même votre synthétiseur ».


En admiration d’une double trace tout droit sortie d’une audio d’un Fairlight.


Il étudie attentivement le schéma d’une carte d’extension pour Synclavier.


Egalement le PCB de la même carte.


Un autre schéma.


Une carte mémoire pour Fairlight.


La dernière version la carte et le PCB a l’écran.


Il prend la pose sur l’ORK du Synclavier II, derrière l’écran d’un Macintosh où tourne le terminal.


Il y a beaucoup de boutons sur l’ORK…


La visualisation graphique d’un des partiels du son


Mr. Braska s’arrête encore sur le Synthex


Et termine par un « Jog/Shuttle » sur la télécommande de la Fostex Foundation 2000

Mr. Braska est joueur


Une prison ?


. . . non plutôt un violoncelle


Il prend de la hauteur sur l’écran du Fairlight C.M.I. IIx…


aime les interrupteurs…


et le clavier de commande.


Mais ce qu’il préfère c’est le stylo optique !


La preuve !


Maintenant, il maitrise parfaitement l’échantillonnage !


Mais, il n’oublie pas les Synclavier I et II


Pose photo devant l’étiquette en bronze d’un rare Synclavier I de 1977


Il visite une partie des entrailles du premier synthétiseur numérique.


Équilibre entre les parties calculateur et synthèse de ce vétéran.


Mr. Braska joue à cache-cache dans notre Synclavier II de tests / développement…


Et pour finir cette journée, il s’accorde une pose avec une partie de GO.

Mr. Braska chez MuStudio !

Mr. Braska est de passage dans notre studio.

Braska est une petite grenouille grecque qui se promène de studio en studio à travers l’Europe. Pour en savoir plus sur ce sympathique batracien : www.synthfrog.com


Braska et ses nouveaux amis


Un banc très spécial (carte ISPW)


Escalade d’un mur de 4X de l’IRCAM


Encore des cartes, mais de Fairlight C.M.I.


Mr. Braska sur les hauteurs !


Une vielle carte CMI 02, qui est source de strap !


Mr. Braska m’aide à tester mon interface utilisateur de l’ExtOdy


Mr. Braska est emmêlé dans les câbles !


Un siège de luxe pour Mr. Braska ou comment brancher une interface Firewire à un Synclavier II.


Mr. Braska aime bien la résonance du Prophet 5 (de passage).


Trop de boutons.


Yes ! à moi les claviers.


Après toutes ces émotions un peu de lecture !


Surprise !


Mr. Braska a trouvé le monolithe noir !

Tout ce que je possède sur les Fostex Foundation 2000 et 2000RE

Il y a presque 3 ans, j’ai écrit un article sur ces merveilleuses machines que sont les Fostex Foundation 2000 (Digital Recorder – Editor – Mixer) et 2000RE (Digital Recorder – Editor)… et à l’époque j’avais promis de publier quelques anciennes documentations à propos de ces machines, et bien je propose mieux… je mets en ligne, tout ce que je possède au sujet des Foundation ! Ce n’est pas négligeable car cela nous a demandé plusieurs années de recherche et contact via le web à mes amis et moi.

Les contrôleurs de la F2K
Un bout de la configuration que j’ai utilisé pendant quelques temps…

Mais malgré nos recherches nous n’avons pas réussi à mettre la main sur le ou les « services manual » !

Nous avons même utilisé une liste de discussion sur yahoo group, mais elle n’a jamais été très active avec seulement 6 membres !

Liste des documentations :

    Foundation 2000 :

Foundation 2000RE :

All Foundation 2000 :

Liste des EPROM :

  • La liste bientôt…

A propos des télécommandes des Fostex Foundation voici quelques images comparatives des deux modèles que je possède :

Détails avec dans le désordre { prise clavier (DIN 5 – compatible PC), connecteur video (BNC), connecteur central (Centronic 24) } :

Farinelli une voix de castrat à l’IRCAM

En continuant mes recherches sur les ISPW, j’ai fouillé dans les productions et collaborations de l’IRCAM, et j’ai ressorti un de mes DVD…

Il y a quelques années, grâce au visionnement du film Farinelli de Gérard Corbiau j’avais trouvé un excellent exemple d’utilisation de Max et d’autres outils de l’IRCAM dont le vocodeur de phase SVP sur des stations DEC et NeXT.

Farinelli le DVD
Je conseille ce film qui est plaisant pour ceux qui s’intéressent à la musique sous toutes ses formes !

Le film retrace la vie en partie romancée du castrat Farinelli. Mais, ce qui nous intéresse ici, enfin surtout moi, c’est le travail du département « Analyse et Synthèse de la Voix » de l’IRCAM qui, pour tenter de se rapprocher du mieux possible de la voix d’un castrat, a réalisé l’association de deux voix (une soprano et un contre-ténor) pour n’en faire qu’une à l’aide d’outils logiciels.

Ainsi, ils ont crée, à partir de ces deux voix, une voix artificielle, juvénile, puissante et agile. Ils ont fait cela à partir des enregistrements des deux chanteurs aux voix complémentaires : la Polonaise Ewa Godlewska (soprano colorature) et l’Américain Derek Lee Ragin (contralto) ont enregistré les mêmes airs, Ewa prenant le relais de Derek dans les aigus et inversement dans les graves. Grâce aux techniques de synthèse de l’Ircam, Philippe Depalle et Marc David-Calvet ont poli les différences de timbre pour fournir l’impression d’une voix unique.

Donc, dans ce film, il y a une utilisation massive du traitement et de synthèse de la voix, et cerise sur le gâteau dans les bonus, il y a un reportage sur la naissance de cette voix mixte (humaine et de synthèse). Voici un lien vers un extrait de ce reportage Nostalgie d’une voix perdue, making-of du film Farinelli, il castrato

Et visiblement, l’ensemble du document est disponible « illégalement ? » sur youtube :


Part 1/3


Part 2/3 (IRCAM a partir de 4’58 ».)


Part 3/3

Quelques images extraites du reportage :

Studio IRCAM
Un des studios d’étude de l’IRCAM, les claviers sont des Yamaha DX7.

IRCAM at works
Les protagonistes du traitement audio du film au travail, à gauche devant Philippe Depalle une des ISPW (NeXT).

IRCAM
Philippe Depalle expliquant le traitement.

IRCAM
L’équipe au travail, au fond un empilement d’échantillonneurs Akai S1000 et S1000PB.

Quelques lectures :

Maintenance

Il semblerait qu’il y ai quelques problèmes sur les serveurs de mon hébergeur… Free.
J’ai assaini la situation et, ai profité de l’occasion pour faire évoluer la version de WordPress.

Bonne lecture sur ce blog, en espérant plus de fiabilité à l’avenir 😉

JB

Tout ce que je possède sur l’E-MU Emulator IIIXP

Dans la suite de ce que j’avais fait pour l’Elka Synthex, j’ai décidé de mettre en ligne tout ce que je possède sur l’E-MU Emulator IIIXP (et IIIXS)…

E-MU logo

Il existe 4 modèles d’Emulator III XP/S repartis en 2 catégories :
Les XS sont les modèle équipés de l’option échantillonnage (anagogique / numérique), les XP sont uniquement équipé d’une entrée et d’une sortie numérique (S/PDIF et AES/EBU).
Dans la catégorie de base (8 Mega Octets de RAM, et pas de disque dur)

    EIIIXP Modèle 6100
    EIIIXS Modèle 6103

Et la catégorie turbo (32 Mega Octets de RAM, Disque dur SCSI interne)

    EIIIXP Model 6101
    EIIIXS Model 6104

Documentation :

Publicité en Anglais

    1,4M

Publicité 1 en Anglais

    2,8M

Brochure en Anglais

    138K

Manuel de l’utilisateur

    856K

Manuel de la télécommande Macintosh

    595K

Ajouter les logiciels a télécharger : emulatorarchive

La liste et les images des CDROM de « Emulator IIIX: Sample Library ».

Quelques liens :

http://eiiiforum.comhttp://www.emulatorarchive.com

Spatialisation du son

Une des applications les plus intéressantes que j’ai découverte avec la mise en œuvre de la S.I.M. de l’IRCAM est l’utilisation de plusieurs logiciels associés en interaction à l’usage de Max/FTS pour générer une spatialisation paramétrable et dynamique du son.

Dans cet article, je vais lister les quelques outils de spatialisation dont j’ai pu trouver des traces (articles, programme) sur le W.E.B. ou dans les publications. J’avoue qu’un fois de plus j’ai orienté ma recherche vers ce qui concerne l’IRCAM et sa S.I.M. même si au final, il y a une dérive de part ma curiosité et mon butinage sur le W.E.B.; j’ai ainsi étudié et noté ce qui se faisait ailleurs.

Court rappel sur la spatialisation du son

Plutôt que de réinventer la roue, je vous propose de lire un article intéressant d’Ariane Dutto sur l’histoire de « La mise en espace de la musique » et plus particulièrement le paragraphe « Une technologie au service de la spatialisation », il y a même des exemples sonores du travail de Pierre Boulez sur « Répons » (1984) et de Xu Yi sur « Le plein du vide » (1997).

Mais qu’est-ce que la spatialisation ?

Il existe plusieurs définitions de la spatialisation… Ici je ne m’intéresserai qu’à une seule de ces définition, à savoir : La spatialisation du son dans l’espace, via l’utilisation d’un modèle virtuel d’analyse et de la positionnement des sources de restitution dans l’espace sonore. Sachant qu’avec cette technique le positionnement peut être en 3D, c’est-à-dire définit dans l’espace virtuel d’un volume, et, définir des sources de restitution allant de deux jusqu’à huit voir plus par multiplication des systèmes !

Pour spatialiser un son, il faut deux dispositifs (logiciel ou/et matériel). Un permettant le calcul en temps réel des effets au quel sera soumis le son a traiter, c’est ce que je nome le spatialisateur et un autre pour gérer dynamiquement ou statiquement la positon des sources et de l’écoutant, ce dernier je l’appel contrôleur.

Le spatialisateur

Le spatialisateur est la partie calcul de l’application, c’est lui qui permet la virtualisation du ou des canaux audio d’origine vers les « n » sources de restitutions ! A l’IRCAM le projet qui permet cela, a eu comme nom en fonction du temps et de son évolution / conception : Spat~, spatialisateur~ et maintenant spatialisateur. Mais en fait c’est le même moteur logiciel qui se cache derrière cette suite de programmes et de librairies pour Max/FTS et Max/MSP !

Ce logiciel est issu d’une collaboration entre l’IRCAM et France Télécom R&D, a pour objet la conception de modèles et de programmes de traitement du signal dédiés à la spatialisation sonore.

Voici une description succincte du Spatialisateur, il se compose d’un ensemble de modules logiciels de traitement du signal en temps réel. Il intègre, dans un même environnement, la synthèse de la localisation des sources sonores et celle de l’effet de salle (réverbération artificielle). L’architecture modulaire du Spatialisateur permet de s’adapter à la puissance de calcul disponible sur l’ordinateur hôte et de couvrir les différents formats de restitution classiques ou récents (stéréo, panoramiques d’intensité 2D ou 3D, binaural, transaural, ambisonic, wave field synthesis). Cette librairie existe, d’une part, sous la forme d’objets compatibles avec les environnements temps réel Max (FTS / MSP) et jMax sous les systemes d’exploitations MacOs (9 et X), Windows (Px, XP et Vista), Irix et Linux, et d’autre part, sous la forme d’une librairie de fonctions écrites en C/C++ utilisable avec d’autre logiciels.

La spatialisation du son est un domaine qui a fait l’objet de recherches intensives en informatique musicale. La plupart de ces études ont abouti à des systèmes qui permettent de simuler des espaces acoustiques en filtrant des signaux sonores. Ces travaux sont fondés sur des études psychoacoustiques qui permettent de modéliser la perception auditive de l’espace par un nombre limité de paramètres perceptifs. Ces modèles perceptifs ont abouti à un ensemble de techniques permettant de recréer la sensation de localisation sonore tridimensionnelle en utilisant un nombre limité de haut-parleurs par exemple. Ces techniques exploitent typiquement trois paramètres: la différence d’amplitude entre les canaux, les délais entre les canaux, et le contenu spectral des signaux de chaque canal. Combinés ensembles, ces trois paramètres permettent d’obtenir des impressions de direction et de distance tout à fait réalistes.

Par exemple, le Spatialisateur Ircam (Jot & Warusfel, 1995) est un processeur d’acoustique virtuelle qui réalise la synthèse de la localisation des sources sonores et de l’effet de salle (réverbération artificielle). L’une des originalités de ce processeur est d’offrir un paramétrage de la scène sonore synthétisée sous la forme d’un jeu de facteurs perceptifs qui comprennent les angles d’azimut et d’élévation et d’orientation des sources sonores par rapport à l’auditeur et des descripteurs de la qualité acoustique (effet de salle) associée à chaque source. Le Spatialisateur s’adapte automatiquement au mode de reproduction et à la configuration du système électroacoustique : reproduction tridimensionnelle sur casque ou couple de hautparleurs, systèmes multi-canaux incluant les configurations stéréo-3/2 et mode de reproduction Ambisonics.

La technologie du Spatialisateur (de l’IRCAM / France Télécom R&D ) a fait l’objet de plusieurs brevets et est utilisée dans de nombreuses productions musicales en concert, dans des installations artistiques ou dans la post-production discographique.

Le contrôleur

Je n’ai trouvé trace pour Max/FTS que deux famille de contrôleurs : en 2D et en 3D !

Circ qui a été développé par Gerhard Eckel à l’IRCAM dans les années 1992-1993, est un contrôleurs qui ne travail qu’en 2D c’est à dire dans un plan ! Il est assez simple, il n’y aucune fonction de mémorisation ou d’enregistrement d’un parcours… Il est fait pour le directe ! Il ne fonctionne qu’avec Max/FTS et les librairies Spat~.


About Circ… (March 1995)

Circ is a two-dimensional controller implemented as a Max/FTS client by Gerhard Eckel in August 1993. To use Circ with Max, you have to start it when Max is already running. If you quit Circ while Max is running you have to close down Max before you may restart Circ. Whenever you move the free point Circ will send a list of values to Max which can be received with a receive box. The symbol for the receive box is the name of the Circ document (without extension, if there is one: e.g. test.circ sends to test, Untitled sends to Untitled).

Circ was extended in March 1995 for applications to spatial sound processing, maintaining compatibility with the original implementation: if the Circ document does not have parameter points (black dots) on the circle, Circ sends a list of 4 values representing the coordinates of the free point [ x y distance angle ]. The free point is allowed to move out of the circle and the distance is 1 when the free point is on the circle. You can zoom in or out by control-clicking inside or outside the circle.


Voici une copie d’écran de l’application Circ en action :

Circ version trois sources :

Un exemple de patch Max/FTS nécessaire au traitement de Circ :

Circ est un logiciel développé par Gerhard Eckel à l’IRCAM en 1993 :

Circl

MoveInSpace lui a été développé par Todor Todoroff, Caroline Traube et Jean-Marc Ledent à la Faculté Polytechnique de Mons dans les années 1995-1998, est un contrôleurs qui travail en 3D c’est à dire dans le volume ! Il est complet, presque tous les paramètres sont modifiables. Il est possible de définir le nombre de sources et d’enregistrer un parcours. C’est la version la plus abouti des outils (sous NeXTStep) de génération de trajectoire sonore ! Il est interfaçable avec Max / FTS / Spat~ mais aussi directement avec des modules MIDI.

L’écran complet du logiciel MoveInSpace au travail, ici dans une configuration a deux HP, on remarque la fenetre de trajectoire dans le plan (a gauche) et celle en hauteur (en haut) :

Ici j’utilise Max/FTS :

MoveInSpace

MoveInSpace est un logiciel développé par Todor Todoroff, Caroline Traube et Jean-Marc Ledent à la Faculté Polytechnique de Mons dans les années 1995-1998 :

MoveInSpace

Le spatialisateur pour quoi faire ?

Le domaine d’applications du spatialisateur couvre la création musicale, les productions audio-visuelle, la réalité virtuelle et les télécommunications.

Quelques exemples sonores (échantillons bientôt en ligne…)

Un son seul sur une voix en mono :
Le son localisé a gauche en 2D (pas d’effet verticaux) :
Le son localisé a droite en 2D :
Le son en mouvement de gauche a droite en 2D :
Le son en mouvement de gauche a droite et de haut en bas en 3D :

Quelques références

J’ai noté la plupart des références, intéressantes de mon point de vu, c’est-à-dire là aussi orientées par ma recherche a la sauce IRCAM… Et avec un positionnement temporel assez ancien, disons des années ISPW (1992 à 1997). Heureusement, la aussi, j’ai gardé mon esprit curieux et donc noté quelques outils modernes ! Il faut que je modère mon coté archéo-musical !

Site traitant de la spatialisation

Multiphonie Vous trouverez beaucoup de liens vers des programmes et autres VST modernes pour la spatialisation sur ce site ! A fouiller impérativement !

Télécharger et acheter les logiciels

Le Spatialisateur Spat~ sur le forum IRCAM (prix en ligne)

Ensemble ordinateur NeXT complet !

J’ai vendu (Je vends) un système NextCube complet composé de :

  • ordinateur NeXT Cube (68040 25MHz, 16Mo, 1Go HD),
  • clavier qwerty (non ADB) + souris (non ADB),
  • moniteur Megapixel Display (non ADB),
  • câbles vidéo et d’alimentation,
  • imprimante NeXT Laser N/B,
  • câbles d’imprimantes et d’alimentation,
  • Lecteur de CD + câble SCSI,
  • Toutes (3) les boites d’origines pour le Cube, le moniteur, et l’imprimante.

NeXT Step developper 3.2 est installé sur le disque dur, il est possible d’avoir une copie des CD d’installation (NeXTStep 3.1 -> OpenStep 4.2).

Attention l’ensemble est très volumineux et lourd !
A venir prendre sur place obligatoirement !

NeXT cube, Mega Pixel, Printer

NeXT cube

Lectures Vintages…

Comme beaucoup de passionnés de lutherie électronique je cherche de vieux documents. Et parmi ces vieux documents, il y en a quelques uns qui sont pour moi plus intéressants tant au niveau archéologique que technique.

Je vous recommande par exemple la lecture de l’excellent Synapse – The electronic music magazine, une revue américaine qui a été publiée de 1976 à 1979.

Synapse LOGO

Vous y trouverez de très bons interviews de : Brian Eno, Tom Oberheim, Karlheinz Stockhausen, Schneider/Hutter, Todd Rundgren, Herbie Hancoc, Bob Moog, etc. Ainsi que des articles sur les machines d’avant garde de l’époque : Arp Omni, SC Prophet, Yamaha CS-80, Korg VC-10 Vocodeur et des tonnes d’autres instruments.

Cela fait maintenant des années que je suis la progression d’acquisition, de numérisation et de mise en ligne de cette ancienne revue par l’équipe dévouée de Cyndustries !

Vous pouvez trouver une partie des revues (il en manque encore quelles unes) sur la page suivante.

Jusqu’à présent pour un usage personnel ou pour quelques amis, j’avais procédé à la mise sous forme de fichier PDF de l’ensemble des revues disponibles en ligne. En effet, je trouve plus pratique de consulter ou d’imprimer un fichier PDF que des centaines d’images.

J’ai décidé de mettre en ligne la totalité des numéros disponibles de la revue sous la forme d’un fichier PDF par numéro. Ils sont disponibles ici :

Dernière modification par Jean-Bernard, le 30 juillet 2009 à 10:24

Dégration des vieux équipements… Quelles solutions ?

Hier à l’occasion d’un ré-aménagement de ma « réserve-débarras », j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir que certains de mes vieux équipements s’étaient dégradés. En effet, les anciens moniteurs qui avaient été stockés dans ma réserve pendant plusieurs années avaient un genre de bulles dans la partie visualisation des moniteurs.

Pourtant ces terminaux avaient été préalablement nettoyés avant leur stockage.

Vieux terminaux
Cela concerne en particulier un digital VT100 et un Lear Siegler INC ADM-3A.

Ils étaient à l’abri de la lumière et protégés contre l’humidité et la poussière. Mais ça n’a rien changé !

Le terminal « Lear Siegler INC » modèle ADM-3A fabriqué en 1977.
Lear Siegler INC ADM-3A

Le terminal « digital » modèle VT100 – VT640 de 1978 avec l’extension graphique « Retro-Graphics » Terminal Enhancement capable de traiter les primitives graphiques.
digital VT100

Maintenant, il y a semble-t-il des champignons qui se sont développés entre le tube du moniteur et la couche de protection renforcée (en résine ?). Ces champignons se développent dans des petites bulles coincées entre le tube et la couche de protection. Encore que… En regardant plus consciencieusement, j’ai l’impression que les bulles sont disposées sur plusieurs niveaux dans la couche de protection du tube. Je ne sais pas en quelle matière est composé cette protection (on dirait de la résine).

Une autre hypothèse plus logique serait liée à la dégradation naturelle des polymères composant cette résine de protection.

Voici ce que cela donne :

LSI ADM-3A

digital VT100

Que faire ?
LSI ADM-3A

Quelle sont les solutions pour stopper voire éliminer ces parasites ?

J’ai trouvé des informations dans l’article « Point de vue sur la conservation-restauration des matières plastiques » de Sylvie Ramel.

Conservation :

– La lumière est le premier risque majeur de dégradation chimique menant à la modification visuelle et à terme, une perte quasi totale de la matière. Les matières plastiques sont toutes susceptibles de posséder des défauts chromophores prêts à réagir avec une énergie lumineuse. Selon la nature des rayonnements, leur interaction avec la matière est plus ou moins importante. Les ultraviolets sont les plus redoutés car leur énergie est suffisante pour entraîner la scission de la chaîne macromoléculaire. Les infrarouges élèvent la température et peuvent catalyser les dégradations chimiques en cours. La première mesure de prévention consiste donc à contrôler la nature des rayonnements en éliminant a maxima les ultraviolets et en réduisant la quantité d’infrarouges.
– La limitation de l’humidité relative permet de réduire les risques de dégradation chimique par hydrolyse et la formation d’acides à la surface des objets.
– La température influe quant à elle sur la cinétique de dégradation chimique des plastiques et l’exsudation ou la sublimation des additifs tels que les plastifiants. Mais les matières plastiques moulées sont susceptibles de se déformer lors d’une exposition à une température trop basse.

= Les taux à respecter ne sont, pour l’instant, définis par aucune étude mais issus de l’observation et de la prise en compte de l’aspect composite des objets contenant des plastiques. Ils oscillent suivant la littérature entre 40 % et 55 % pour l’humidité relative et 15°C à 20°C pour la température. Parallèlement à la gestion des conditions environnementales, le suivi et le contrôle des facteurs aggravants telles que le confinement ou la mise en contact avec des matériaux inadéquats réduit les vitesses de dégradation.

Je vous conseil de lire ce document également : Etude de dégradations particulières sur deuxécrans cathodiques, un digital VT220 et digital VR201 conservés au Musée Bolo, EPFL

Sphères, dômes, boules et compagnies…

Dans un des mes anciens sites web (1997), j’avais une rubrique dédiée à l’architecture de type sphérique et de ses dérivés. Récemment, j’ai cherché sur le web un site fédérateur sur ce sujet… Et ça été plutôt une bonne surprise. En effet, il y a profusion de sites ou de pages ayant pour sujet ce type d’architecture ! Mais, je n’ai toujours pas trouvé de réel site « fédérateur »…

Au vu du nombre important de visites en rapport avec ce sujet, j’ai décidé d’étoffer cette catégorie sur notre site web !

  • Le Palais bulle de Pierre Cardin, initialement appelé l’Esquillon et construit pour M. Bernard par Antti Lovag.

    L'Esquillon (ou le palais bulle de M. Cardin)

    L'Esquillon

    L'Esquillon

  • La maison Gaudet est la seule maison de ce type classée aux Monuments Historiques. Elle y est déclarée sous le nom de « maison du Rouréou », construite (mais encore inachevée) par Antti Lovag.

    La Maison Gaudet

    La maison Gaudet (la terrasse)

    Les références de la Base des Monuments Historiques
  • La maison Roux construite à partir de plans d’Antti Lovag.

    La cuisine ouverte.

    La piscine à débordement.

    La cuisine fermée.

  • Le travail d’architecture de Jérôme Peyret (voir son site web : www.maison-bulle.fr)

  • Quelques images du laboratoire du GI2T de l’Observatoire de la Côte d’Azur

    Le GI2T serait-il la demeure des Barbapapa ?
    Pour en savoir plus, visitez la page historique du laboratoire d’interférométrie stellaire exoplanétaire (LISE) !

  • La bulle et l’Architecte

    « La Bulle et l’Architecte » raconte l’histoire de Pascal Häusermann, un architecte qui bouleversa les conventions en réinventant une manière d’habiter et de construire. En 1959, Pascal Häusermann construisit sa première maison individuelle révolutionnaire, qui sera le point de départ de toute sa conception architecturale : la maison-œuf, une construction ovoïde en voile de béton ou de plastique, constructible soi-même et transportable facilement.

    La bulle et l'Architecte

    Pendant une quinzaine d’années, il construit ainsi des dizaines de maisons. Mais, dans les années 70, ses clients ont de plus en plus de difficultés à obtenir des permis de construire. Ceci le contraindra à s’éloigner de l’architecture. Aujourd’hui, Pascal Häusermann partage sa vie entre Genève et Madras où il recommence à construire.

    « La Bulle et l’Architecte » l’accompagne dans ses voyages en Suisse, en France, à New York et en Inde. À travers son architecture, le film montre une autre manière de vivre en société. Le filme dure 51 minutes.

    Pour en savoir plus sur le film, consultez le site web de : docnet

    Dans le même registre…

    Lors d’un des chantiers d’été organisé par l’association « Hommes et Habitat » autour d’Antti Lovag en 2003, un film a été tourné… Mais je ne sais pas ce qu’est devenu le projet… En cherchant sur le web j’ai trouvé quelques références :

    LES MAISONS D’ANTTI LOVAG
    Hugues Peyret, France, 2004, 57 min, français (je ne sais pas où se procurer ce film)
    L’architecte Antti Lovag est né en Hongrie en 1920. Célèbre pour le Palais Bulle, un palais hors norme face à la Baie de Cannes et aujourd’hui propriété de Pierre Cardin, il développe des conceptions novatrices de l’habitat, centrées sur les besoins de l’individu et l’autoconstruction. Pour lui, l’architecture est une façon de vivre. Dans les années 1960, il sera l’un des premiers à expérimenter en France une architecture « organique », qui emprunte ses formes à la nature et tend à une relation étroite avec les sites naturels.

    J’ai également trouvé un reportage (en ligne) sur la maison de Hélène et Christian Roux : question-maison
    Cette maison a été pensée et conçue par Antti Lovag.

    Le musée de la cité de la musique réouvre enfin !

    Depuis des années, je demandais régulièrement à l’accueil et par téléphone la même et lancinante question, à savoir : « Mais quand l’espace XX siècle réouvrira-t-il enfin ? ».

    Après des années d’attente, finalement, le musée réouvre ! Et comme à son origine, il y a un espace réservé pour la lutherie du XX siècle… Sous entendu un espace pour la lutherie électrique voir électronique !

    Il est maintenant possible d’admirer dans cette partie quelques une des merveilles de lutherie électrique et électronique du XX siècle ! Pour information, le musée possède et stocke en réserve une grande quantité d’instruments de valeur qui auraient évidement de bonne raison d’être visibles… Ah, si seulement le musée était plus grand…

    J’espère que comme pour moi votre passion pour la lutherie électronique n’est pas exclusive et que vous êtes ouverts également à la lutherie classique. Dans ce cas, vous pourrez vous régalez en visitant ce superbe musée ! Il est intéressant de savoir que des concerts sont donnés sur les instruments des « collections vivantes » aux heures de visites le week-end. On peut ainsi écouter un concert de musique « classique » et les explications du musicien sur l’historique et les spécificités de son (ou ses) instruments (j’ai assisté, par exemple, à une démonstration de musique troubadour avec tambourin, clochette et fifre, et une autre fois à un concert de guitare et de luth, j’ai aussi apprécié le concert de contrebasse).

    Bref rappel chronologique à propos du musée :

    – Ouverture du musée en 1997. A l’origine le musée comportait un espace XX siècle… mais rapidement, par manque de place pour les expositions temporaires, cet espace est libéré, et hop plus d’instruments du XX siècle accessible au public 🙁 et à la place un espace pour les expositions temporaires ! Dans la version actuelle cette disposition est maintenue, et l’espace XX siècle a été casé ailleurs.
    – Jusqu’au 29 juin 2008, seuls les espaces consacrés aux XVIIe et XVIIIe siècles étaient ouverts.
    – Du 30 juin au 20 octobre 2008, le musée était fermé pour travaux.
    – Du 21 octobre 2008 au 1er mars 2009, l’exposition Serge Gainsbourg est accessible à tous les publics.
    – Dans la même période, les espaces consacrés aux XIXe, XXe siècles et Musiques du monde sont ouverts uniquement aux visites guidées.

    Et … à partir du 3 mars 2009, réouverture complète du musée !

    Voici quelques images extraites du site du musée :


    Espace XX siècle
    Quelques intruments : Theremin, Ondes Martenot, Orgue Hammond, …

    Espace XX siècle suite
    Encore d’autres instruments : MOOG Synthétiseur modulaire et synthétiseurs série 700, EMS VCS3, Synthétiseur modulaire EMU, …

    Au 1er plan la 4X de l'IRCAM
    Le calculateur 4X mobile de l’IRCAM au 1er plan, et ensuite dans l’ordre : le violon électrique de Max Matthews, un Yamaha DX7, le clavier d’un Synclavier I, un ensemble guitare MIDI G10 de Yamaha et l’UPIC du CEMAMu.

    La flute et la 4X
    La flute MIDI, son rack VME d’interface et la 4X mobile de l’IRCAM.

    La console expérimentale du G.R.M.
    La console expérimentale du Groupe de recherche Musicale.

    Pour les passionnés une seule solution : Visitez sans modération le musée !

    Pour plus d’information, consulter le site web du musée de la cité de la musique !

    Voici la description du musée, elle est extraite de leur page de présentation :

    Ouvert en 1997, le Musée de la musique est un lieu unique rassemblant, au sein de la Cité de la musique, une collection d’instruments de musique, d’œuvres d’art et de maquettes, permettant de relater quatre siècles d’histoire de la musique occidentale et de présenter un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.