Emulator I

Cette machine est un tank !

~40Kg de métal et de silicium…

Un son 8 bits merveilleux, un aliasing magique, en somme un bijoux.

Mais, c’est une machine capricieuse…

Ceux que j’ai eu a dépanner avaient tous un même problème principal : une alimentation qui donnait de grands signes de fatigues et encore ça c’était lorsqu’elles n’était pas encore déjà morte ! Mais un mal encore plus grave atteignaient également une très grande majorité de ces machines : l’oxydation des soudures, cela peut paraitre étonnant dans des machines qui n’ont pas de piles ou batteries de sauvegardes. Mais en fait, cela est la conséquence de l’utilisation de flux de soudure de mauvaise qualité de lors de la fabrication.

Il existe deux autres autres points critiques, et eux aussi sont toujours liés a l’oxydation :

 La caisse / structure de la machine est totalement en métal ferreux et si la machine a mal été stockée il y a fort a parier qu’elle est été soumise a des vagues de chaleurs / froids / humidité… donc la rouille c’est développée et a fait sauter la peinture, voir a profondément endommagée les charnières et parfois aussi la structure elle même.

J’ai fait quelques vidéos sur cette machine :

Ma première démonstration de l’Emulator I équipé d’un lecteur flash
Ma femme fait du Bach sur l’Emulator I
Le kit Flash pour Emulator I
Le Kit Flash (USB) et Pitch + filtre pour Emulator I

Voici ce que je propose pour ces machines :

  • réparation (si c’est possible)
  • remise a neuf de la machine (à définir)
  • changement de l’alimentation
  • bascule entre le lecteur de disquette d’origine et un lecteur flash
  • installation d’une modification permettant de modifier le pitch et d’agir sur le filtre.

EML • ElectroComp Model 500

Pour encore quelques jours, j’ai un très rare pensionnaire, un Electronic Music Laboratories (EML) ElectroComp Model 500.

Le Model 500 est un synthétiseur analogique monophonique a deux oscillateurs, produit à moins de 300 exemplaires entre 1973 – 1984.

Vous prouvez remarquer une légère modification / ajout. Il s’agit du gros potentiomètre circulaire juste au-dessus du clavier à droite, il permet de contrôler le mixe de la réverbération à ressort.

Il y a quelques curiosités, comme le trou « artisanal » dans la planche de bois arrière. Ce dégagement permet l’accès aux : interrupteur, porte fusible, au câble et à la prise en 110 v !
Aux deux extrémités de cette planche sont disposés des enrouleurs de câbles.

Un joli profil.

Gros plans sur la façade.

De belles couleurs (noir, rouge, bleu et gris métallique).

Cette machine est chez moi pour un gros décrassage, et surtout un dépannage électronique. Réparation du « Glide » et du potentiomètre de volume de l’oscillateur 2, réparation de toutes les touches du clavier, en effet les amortisseurs en caoutchouc étaient cuits, et certains avaient même commencé à oxyder le métal… Maladie récurrente de ces vieilles machines !

Les touches n’étaient plus fiables et le touché détestable, sans parler du bruit…

Pendant le dépannage j’ai fait une petite vidéo/photos des étapes de la réparation et suivie d’une pseudo démonstration audio/vidéo…

Une fois de plus, on ne trouve pas beaucoup de ressources à propos de cette marque et de ce modèle sur le web.
Je donne ici le manuel utilisateur et les schémas de la machine.

Vous pouvez aussi jeter un œil sur l’une des rares pages sur l’EML 500.

Oberheim Electronics Inc, OB-1

OB-1 logo

Cet été, j’ai eu un petit pensionnaire dans mon atelier. Il est venu pour un passage de 110v en 220v, plus quelques bricoles à régler (changement du porte fusible qui était cassé, sauvegarde des sons non fonctionnelle conséquente d’une fuite électrique d’un condensateur, et réparation de quelques potentiomètres).

OB-1

L’Oberheim OB-1 est un petit synthétiseur monophonique à deux oscillateurs, et LFO (Carré, Sinus et Sample+Hold). Il a un filtre 2 ou 4 pôles, de la résonance, un VCA. Le clavier a 32 touches, et une interface du type CV/Gate.

Ce modèle est un mk1 de 1978.

C’est une belle petite machine, à l’interface agréable et intuitive !

OB-1

C’est le premier synthétiseur analogique à mémoires (8), mais avec un bémols… les mémoires une fois stockées ne sont pas éditables lors d’une sélection… les contraintes de l’époque ! Il ne faut pas rêver 🙂

Et voici une petite vidéo de la bête en action :

Oxford Synthesiser Company – OSCar

Ça fait un moment que je désirais voir et manipuler un OSCar, et grâce à Synthwalker c’est chose faite !

OSCar

L’OSCar est un synthétiseur monophonique produit par Oxford Synthesiser Company entre 1983 – 1986. Il a un son typique… et bien gras comme disent les spécialistes 🙂

Quelques photos :

Les côtés sont des pièces symétriques… ici le flanc gauche qui héberge le câble d’alimentation électrique.
coté cable d'alimentation

Les touches ont une forme particulière.

C’est vraiment une superbe machine, même si entièrement en plastique !
L’OSCar a des capacités de créations sonores particulièrement évoluées pour cette gamme de monophonique ! Il est possible de faire de la synthèse additive sur les formes d’ondes ! OK, c’est pas un pur analogique, désolé pour les puristes, ce n’est qu’un superbe hybride ! Mais quel son, quelle patate !
Faîtes-vous votre opinion en visionnant ma vidéo :

Le site qui faut connaître pour l’OSCar !

Mellotron M300

Pendant quelques années nous avons hébergé un superbe mais néanmoins volumineux et lourd Mellotron M300 !

Une veille machine de 1968. C’est le quatrième modèle sorti de chez Mellotron !

En 1968, un nouveau modèle apparaît : le M300. Constitué d’un unique clavier de 52 notes, ce mellotron bénéfice d’une nouvelle banque de sons de meilleure qualité. Bien qu’étant une alternative à l’encombrant et pesant Mark II, le M300 reste encore un instrument imposant (137 kg !) et difficile à transporter. De plus, une mauvaise conception du défilement des bandes provoque de nombreux problèmes et ternit quelque peu l’image de ce modèle. Il ne fut produit qu’à 52 exemplaires.

La suite des informations sur l’excellent site de mon ami Egrefin

Voici quelques vidéos réalisées chez nous vers 2004 !

Une petite mélodie et démonstration des rythmes disponibles sur la section gauche du clavier.

Visualisation du système de repérage de synchronisation des bandes lors d’un changement de banque sonore. A droite les sons et à gauche les rythmes !

Gros plan sur le système de positionnement des banques de sons (ici rythmes).

Sequential Circuits Prophet 5

Depuis le début de l’année, j’ai eu l’occasion d’installer quelques interfaces cassette sur des Sequential Circuits Prophet (5 Rev 2).

J’en ai profité pour faire une petite vidéo de test d’une des ces machines, et, tout particulièrement, j’ai essayé de mettre en avant la section filtre…

J’ajouterai bientôt des informations techniques plusieurs versions d’EPROM, etc…

Time stretching sur fairlight CMI II

Tout d’ abord, définissons ce qu’est le « Time stretching » !

C’est une technique / effet audio-numérique qui a pour but de raccourcir ou d’allonger la durée et/ou le tempo d’un échantillon sonore sans en modifier la hauteur tonale.

Voici un exemple piloté sous Max MSP et Jitter une suite de puissants outils de traitement audio et vidéo :

Il existe des logiciels qui permettent de faire ce travail de manière quasi ludique… comme par exemple Melodyne


Revenons au sujet… Donc, les fairlight CMI IIx sont capables de faire du « Time streching » en temps réel… pas mal pour une si vieille machine 😛 et cela même, si la durée des échantillons est réduite dans la limite de 16KO par carte voix !

David, du blog DVDBORN avait écrit un article sur des essais personnels de « Time stretching » sur son CMI IIx, tout un programme 🙂

Voici quelques exemples sonores d’un illustre compositeur français et d’un de ces albums qui n’aurait sans doute pas vu le jour sans le Fairlight !

La page R

Les fairlight CMI I, II et IIx sont connus principalement pour leurs « sons » granuleux caractéristiques, mais à la sortie des CMI IIx, il y a eu l’apparition de la page R.

La « Page R » est le premier séquenceur logiciel moderne ! Ce séquenceur était tellement révolutionnaire qu’à lui seul, il motivait les acheteurs potentiels fortunés à débourser des fortunes pour se payer un Fairlight CMI !

A l’époque avoir un séquenceur intégrant une interface graphique c’était exceptionnel. Alors, qu’il soit en plus interactif était incroyable !

Pour vous faire une idée du fonctionnement de cette « Page R », voici quelques exemples de composition !


Japonais

Japonais


Allemand


Dessine moi un son !

Voici comment dessiner un son de manière simplicime sur un Fairlight C.M.I. IIx.

Je jongle entre les pages :
2 pour les accès disquettes,
3 pour les affectations des sons / canaux audio,
6 pour dessiner les formes d’ondes,
d pour la visualisation en 3D,
7 pour les réglages des filtres, etc…

Je trace trois formes d’ondes, et ensuite je lance un calcul d’interpolation entre les points 1-32 et 32-128 !

La forme d’onde est belle visuellement… Il est également possible de faire le même genre de traitement avec un bout d’échantillon sonore…

J’adore cette machine !

Les filtres du Synthex

J’ai fait une petite vidéo ou j’utilise les filtres du Synthex !

Au début j’utilise une séquence de Oxygène (Part 6, il me semble) de Jean-Michel Jarre. En suite je bricole n’importe quoi 🙂