SynthFest France

Depuis le début, je devais participer au SynthFest mais entre mes obligations / priorités familiales et professionnelles, ça avait été reporté plusieurs fois jusqu’à ma première participation en 2018.

Édition 2018
J’ai exposé sur la scène pendant la totalité du SynthFest les machines suivantes : Synclavier II et VPK + IMac de contrôle, Synergy II+ et son ordinateur dédié Kaypro 10, accompagné du Yamaha REV-1 et sa télécommande. J’ai surtout fait une conférence (trop longue) sur l’évolution des machines numériques.

Un extrait de cette conférence :

Édition 2019
L’album mythique de Jean-Michel Jarre au cœur des ateliers « Autour de Zoolook » présentés par Jean-Bernard Emond et Cyril Do Espirito Santo. Une occasion unique de découvrir les sonorités si particulières du sampling 8 bits low-fi, et les machines de légende (Fairlight, Emulator) utilisées dans cet album. 6 ateliers présentation sont programmés tout au long du SynthFest.

Le projet pour cette participation de 2019 a germé entre mon envie et celle de Cyril de recréer et de comprendre au moins en partie l’album et les morceau de Zoolook. J’insiste cela à été possible grâce l’aide musical actif et totalement indispensable de mon ami Cyril Do Espirito Santo. Ce fut vraiment une réelle aventure entre la recherche bibliographique / historique / technique, les interviews, l’aide et les autorisations de Jean-Michel Jarre et de Frédérick Rousseau. Cela représente un boulot dingue !

Dixite Cyril : Que de bons moments à étudier cet albums, encore merci à Jean Michel Jarre, et à Frederick Rousseau, car si la tâche n’a pas été facile de tenter de suivre leurs pas, je n’imagine même pas celle de créer de tels sons et de tels morceaux… Nous avons essayé, de leur rendre hommage, avec un plaisir non dissimulé 😉

Je pense aussi a ma fille Constance qui a été traumatisée pour le longues années a entendre les « cris » tard dans la nuit 😛

Après mon travail de restauration et de modernisation du Fairlight CMI que j’avais fait plusieurs années auparavant (vers ~2014) pour Jean-Michel Jarre. Je me suis dit qu’il serait amusant de comprendre et d’analyser la genèse de cet album mythique… Mais, je pense que ça a vraiment germé, lors d’une discutions en voiture avec Cyril lors de notre voyage retour de l’inauguration du SynthéGrall, le fameux studio/musée des synthés analogiques et pianos électriques ouvert par l’ami Olivier Grall, c’était en septembre 2017.

Donc lors de la modernisation du CMI de Jarre j’avais converti le contenu des 126 disquettes 8 pouces du CMI en image disque et généré un fascicule listing du contenu des disquettes que reprenait la totalité des noms des fichiers disquette par disquette.

C’est le point de départ de notre travail, nous somme parti de ces disquettes, mais ça aurait été trop simple si les disquettes avaient été identifiées « Ethicolor_1 », « Ethnicolor_2 » etc… En effet, aucun son n’avait un nom en rapport avec un des titres. Les sons d’un titres étaient repartis sur plusieurs dizaines de disquettes, aucun son n’était sauvegardé dans sa version « jouée » sur l’album. Il a donc fallu retrouver /localiser et identifier chaque sample, le transposer et / ou l’inversé et / ou n’en jouer qu’une partie. Donc d’un coté le CMI est les sons, et de l’autre mon IMac et les morceaux de Zoolook passer dans un éditeur (pour écouter a vitesse et sens variable) : Audition de Adobe… Plusieurs semaines d’écoutes et de comparaison de sons, je pense que nous connaissons bien Zoolook maitenant 😉
Ensuite un autre énorme travail, refaire les séquences / mélodies, ou jouer des sons en les triturant en temps réel, comme sur l’album. Mais surtout ce qu’il ne faut pas oublier que c’était en plus de nos boulot respectif et de nos vies de familles… donc oui, ça a pris du temps, les soirées commençaient vers 19h30,  21h et duraient jusqu’à 2 voir 3h du matin avec le boulot qui reprenait le matin.
Une fois les sons triés et identifiés nous avons créer des disquettes pour chaque morceau, et nous y avons sauvé uniquement les fichiers (sons, paramètres et séquences) nécessaires pour la recréation de chacun des morceaux.

Et oui avant de refaire les morceaux ce qui est déjà un gros travail, il aura fallu faire de l’archéologie, c’est pas pour rien que j’ai demandé a l’organisation de nous faire des badges Zoolookologue 🥳

Car comme l’a déjà décris Cyril c’était le bordel dans les disquettes du CMI de J-M Jarre. Le nom des fichiers de sons, au secours… Jarre il faut le savoir semble avoir en autre beaucoup d’humour et une certaine forme d’auto dérision 😉
Pour nous achever, en plus les sons n’étaient pas forcement dans le bon sens, ou même calés, filtrés, etc. Donc nous avons du écouter tout les sons un a un, et, cela pour la totalité des 126 disquettes, c’est a dire ~2800 sons. Nous avons renouveler cela a plusieurs reprise, car parfois nous avions un doute, donc la seule solution : des écoutes et encore des écoutes étalées sur plusieurs jours d’intervalles et cela nous a permis d’être plus affutés dans notre capacité a isoler, reconnaitre et associer les sons.
Comme Zoolook c’est pas que le Fairlight, avec Cyril nous avons cherchés (ou recréé) les autres sons ARP 2600, Yamaha DX, etc, j’ai aussi recherché dans les disquettes d’Emulator I et validé cela avec ceux que j’avais en dépannage.

Il y avait évidement d’autres instruments et traitements… J’ai essayé de faire passer sans résultat, des questions a l’ethnologue Xavier Bellenger via Michel Geiss. J’ai également organisé un repas interview (enregistré, peut-être qu’un jour je le diffuserais…) de travail entre nous et Frederick Rousseau pour qu’il nous confirme certaines intuitions et évoquer les techniques (effets, magnétophones, synchro, consoles, bandes, sampling, instrument, artistes impliqués, studios US, UK, France, etc…) employées a l’époque. Ce fut un moment vraiment sympathique et très enrichissant ☺️ Et en plus le restaurant était au top. 😋

Pour finir, j’ai compilé une petite sélection de captations :

Édition 2020 (Le COVID…)
A cette occasion je voulais présenter un vielle machine numérique, sans doute le premier synthétiseur numérique commercialisé, le NEDCO Synclavier I, l’ancêtre des fameux monstres onéreux de la synthèse FM qui ont brillé lors des années 1980.

Voici la bande annonce que l’organisation du Synthfest, et en particulier le travail de Nanisound… qui n’a pas jugé utile de faire du « montage » et a du coup laissé le « rush » complet  😉

Voila la vidéo principale, ou je déroule sur ~28 minutes , l’historique de la marque NEDCo mais aussi les détails technique de leur première machine, le Synclavier I.

Lors de l’enregistrement, je n’ai pas fait attention au niveau audio, et ça n’a pas loupé, c’est très souvent saturé, j’en suis désolé…

Édition 2023
Pour cette année nous avions prévue une petite surprise avec Yves Usson et l’équipe du SynthFest mais sont sommes trop en retard… Une présentation du projet a été faite lors de cette session 2023, mais présentation de la machine ça sera en 2024 !

petit, moyen et gros PCB

Je suis toujours impressionné par l’évolution de l’intégration / miniaturisation des composants mécaniques ou électroniques. Plus le temps passe, plus la miniaturisation est impressionnante et donc l’intégration élevée.

Sur l’image suivante, je me suis amusé à disposer les cartes nécessaires à la production audio de 4 machines, avec en partant de la gauche vers la droite et de haut en bas : cinq cartes d’un Synclavier II de NED, une carte M860 d’une SIM de l’Ircam, une carte d’un CMI IIx de Fairlight et une carte d’une 4X de l’Ircam.

Noter le petit segment blanc (en bas a droite) qui a l’échelle des cartes fait 10 cm.

Comparaison

Dans le détail, voila à quoi servent ces cartes :

  • Les 5 cartes SSn (1 à 5 de haut en bas) d’un Synclavier II, permettent la synthèse FM pour 8 voix. Dans mon synclavier II, j’ai 4 jeux de 5 cartes comme celles-ci, donc 32 voix FM. Les PCB sont double-face. En principe, d’après mes échanges avec Cameron Jones le concepteur du logiciel de la machine, la limite est fixée à 128 voix 🙂 Mais, il n’a jamais entendu parler d’une configuration avec plus de 32 voix FM… Vu qu’il fallait déjà débourser 29 600 $ US en 1981 (voir la liste de prix de 1981 ici) pour avoir 32 voix FM, il ne devait pas y avoir beaucoup de clients pour passer à plus de polyphonie; surtout en payant 5 000 $US par tranche de 8 voix supplémentaires. Et ne pas oublier que cette modification impliquait également de changer le boitier, l’ajout d’une d’alimentation et d’un rack / fond de panier audio supplémentaire !
    Par contre, on trouve bien des Synclavier à 128 voix mais ce sont des versions échantillonneurs !
    Pour avoir plus d’informations sur les Synclavier, vous pouvez consulter le site web que nous avons monté avec mon ami Laurent Lemaire, vous y trouverez documentations et exemples audio et vidéo : ned.synthesizers.fr
  • La M860 est une carte fortement intégrée (1 DSP, 2 CPU, 32Mo de RAM, des entrées / sorties numériques et analogiques, 4 ports séries utilisables en MIDI), conçue à l’Ircam et produite par Ariel (société disparue qui était spécialisée dans la conception et la fabrication de cartes DSP). Les PCB sont multi-couches (4 minimum), la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé) et technologie CMS.
    Pour en savoir plus sur cette carte et la Station d’Informatique Musicale, lire mon article concernant la SIM et plus généralement la rubrique sur l’ISPW traitant de l’usage de cet instrument.
  • La carte du Fairlight CMI IIx présentée ici est une CMI 01-A rev3, cette carte représente une voix échantillonnage sur un CMI IIx. Elle intègre un filtre (SSM 2045), 16KB de RAM et le nécessaire pour y accéder et piloter le filtrage et les effets en temps réel. Les PCB sont double face, la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé).
    Pour en savoir plus sur les Fairlight, une seule bonne adresse sur le web, celle de mon ami Candor Chasma
  • La carte de la 4X provenant de l’Ircam que je montre ici est une 4U. C’est la carte universelle de la 4X, il pouvait y en avoir jusqu’à 8 dans une 4X. Les PCB sont multi-couches (4 minimum), la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé), la curiosité c’est que les pistes sont en fait des fils disposés directement dans la résine…
    Cette carte est un calculateur complet, elle est composée de modules. Par programmation, chaque module peut présenter diverses configurations
    fonctionnelles telles que : additionneurs, soustracteurs, multiplieurs, oscillateurs, lignes à retard et dispersives, etc … et toutes combinaisons de ces éléments.

    Et dans le cadre d’une utilisation dans le domaine électro-acoustique, cette carte sert de générateur de sons : pur, complexe (vibrato, glissando, etc…) effet
    de réverbération.

    Cette carte se compose essentiellement :

    • d’un bloc de calcul,
    • d’une mémoire de formes d’ondes,
    • d’une mémoire de données,
    • d’une table d’adresses,
    • d’une mémoire de microprogrammes
    • de deux blocs de communication avec les bus du Système 4X.

    Ces éléments communiquent entre eux par deux bus internes.

    Je détaillerai dans un article à venir, le fonctionnement d’une 4X, et en particulier l’interaction logiciel / matériel de cette fabuleuse et mythique machine !

Poursuite de la visite de Mr. Braska

Hier Mr. Braska a visité l’atelier développement SDIY… qui est l’acronyme de « Synthesizer Do It Your self » ce que l’on peut traduire en Français par « fabriquez vous-même votre synthétiseur ».


En admiration d’une double trace tout droit sortie d’une audio d’un Fairlight.


Il étudie attentivement le schéma d’une carte d’extension pour Synclavier.


Egalement le PCB de la même carte.


Un autre schéma.


Une carte mémoire pour Fairlight.


La dernière version la carte et le PCB a l’écran.


Il prend la pose sur l’ORK du Synclavier II, derrière l’écran d’un Macintosh où tourne le terminal.


Il y a beaucoup de boutons sur l’ORK…


La visualisation graphique d’un des partiels du son


Mr. Braska s’arrête encore sur le Synthex


Et termine par un « Jog/Shuttle » sur la télécommande de la Fostex Foundation 2000

Mr. Braska est joueur


Une prison ?


. . . non plutôt un violoncelle


Il prend de la hauteur sur l’écran du Fairlight C.M.I. IIx…


aime les interrupteurs…


et le clavier de commande.


Mais ce qu’il préfère c’est le stylo optique !


La preuve !


Maintenant, il maitrise parfaitement l’échantillonnage !


Mais, il n’oublie pas les Synclavier I et II


Pose photo devant l’étiquette en bronze d’un rare Synclavier I de 1977


Il visite une partie des entrailles du premier synthétiseur numérique.


Équilibre entre les parties calculateur et synthèse de ce vétéran.


Mr. Braska joue à cache-cache dans notre Synclavier II de tests / développement…


Et pour finir cette journée, il s’accorde une pose avec une partie de GO.

L’arithmétique des Synclavier selon moi…

Je me suis transformé en pilleur de N.E.D. Synclavier (honte à moi) !
En effet la semaine dernière, j’ai acheté à Fred un ami, le boîtier « rack CPU » de son Synclavier II.

Petit retour en arrière…

Ce Synclavier II, comprenait : le rack (c’est là que se trouve l’intelligence de la machine), le VPK (Velocity/Pressure Keyboard) c’est le grand et beau clavier laqué noir (finition piano avec touché lourd), un lecteur de disquette HD; un transformateur 220V/110V, un ancêtre de l’informatique un terminal Digital VT640 et la totalité des « flight cases » qui vont avec le système !

Et bien tout cela, il l’a fait venir des U.S.A. vers le mois le mai 2007… Par la suite, ayant quelques soucis de fiabilité avec ses disquettes systèmes et également avec le disque dur, il m’a contacté !

Après avoir échangé quelques mots, je l’ai aidé à rendre de nouveau fonctionnel son système. Après quelques manipulations et avec l’aide de Laurent (un autre ami processeur d’un Synclavier II), nous avons réussi à faire redémarrer cette machine. Enfin, rien n’est vraiment si simple que ça avec ces machines 😉

Quelques temps après (en septembre), Fred a fait l’acquisition d’un Synclavier 3200 ! Il passe à la catégorie supérieure ! Mais c’est une autre histoire… Ainsi, il décide de basculer la partie synthèse F.M. du Synclavier II dans le 3200, et de garder le VPK, mais n’ayant plus besoin du boitier CPU, il me la proposé pour un prix raisonnable (pour ce genre de machine).

Un Synclavier 3200 c’est beau et volumineux !
Vu de 3/4 :

De face :

De dernière :

Bon, je reviens à mon arithmétique synclaviesque…

Chez moi un Synclavier II + un Synclavier II = un nouveau Synclavier II plus performant…
Et oui, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! Haa… Je plagie Antoine Laurent de Lavoisier !

Mon Synclavier II avant transformation (à l’époque où il était encore chez son ancien propriétaire et ami candor chasma :

Les deux boitiers à la fois :

Donc dans le boitier que j’ai acheté, il y avait beaucoup de choses intéressantes ! Et en particulier un certain nombre de cartes :

Je m’explique : dans le nouveau boitier rack 19″, il y a maintenant (en plus de certaines anciennes cartes) les cartes suivantes :

1 x M512K-187 (carte mémoire étendue de 512KWord, c’est à dire de 1 MOctets)
1 x D16-385 (carte Timer)
1 x MFC1-877 (carte de boot et terminal)
1 x FPSM-286 (carte CPU ABLE type C, 1ere partie)
1 x FPRM-185 (carte CPU ABLE type C, 2eme partie)
1 x M32K-283 (carte mémoire directe de 32KW, c’est à dire 64 KOctets)
1 x D72 SMPTE-286 (carte de lecture de code SMPTE, c’est à dire de synchronisation temporelle)

Il y a aussi un module sous forme d’un rack 19″ 1U, c’est :
1 Clock interface module CIM-1 (module diviseur de note, il permet la synchronisation avec des anciens magnéto, etc…)

Fred avait intégré dans un rack 19″ 1U, un lecteur de disquette HD 5.25″, deux alimentations à découpages et un disque dur SCSI. J’ai modifié le rack, refait et ajouté des trous proprement. J’ai retiré une des alimentations, refait tous les câbles, nappes et soudures. J’ai ajouté le sélecteur de numéro SCSI, et les deux leds permettant la visualisation de l’activité du disque dur et l’état de l’alimentation électrique, refait la connectique du bouton de boot (il manquait le GND), et pour terminer, donné un coup bombe de peinture noir pour refaire la façade !

Maintenant, il reste ces cartes et autres (disponibles à la vente ou l’échange) :
1 x M32K-283 (carte mémoire directe de 32KW, c’est à dire 64 KOctets)
2 x M128K-984 (carte mémoire étendue de 128KWord, c’est à dire de 256 KOctets)
1 x D4567-679 (carte arithmétique)
1 x D100A-285 (carte controleur pour lecteur Double Densité)
1 x D300-1077 (carte CPU ABLE Type B, 1ere partie)
1 x D1-777 Sequencer (carte CPU ABLE Type B, 2eme partie)
2 x MFC1-877 (carte de boot et terminal)
1 x SK2-482 (carte interface pour ORK et VPK)
1 x D24 SCSI-186 (carte SCSI avec un connecteur à 34 pins)
1 x D40-679 (carte série pour imprimante et modem)
1 x CPU BIN IB21-1079 (rack et fond de panier pour CPU)
1 x RACK 9U
1 x Alimentation « discrète » 5V35A en 115/220v

Par contre, je suis un petit peu déçu… le BIN CPU c’est à dire le rack avec le fond de panier qui héberge la partie ordinateur du Synclavier est du même type que celui qui est dèjà dans mon Synclavier II. C’est un BIN CPU pour CPU ABLE A et B, il est composé de 32 logements de carte dont uniquement 21 enfichables sur le BUS. L’ABLE est le nom du processeur (entièrement en composants TTL au format DIP) des Synclavier. En voici une photographie :

C’est bien dommage quand on sait qu’il existe la dernière version de BIN CPU pour CPU ABLE C et D avec 25 logements réellement utilisables, comme sur la photographie suivante :

Ce BIN CPU pour ABLE A et B, devrait être suffisant, n’ayant pas besoin de 25 logements… pour l’instant.

Comme, je suis en plein bricolage dans le boîtier, j’en profite pour modifier l’arrière du rack FM pour évacuer l’air chaud qui est bloqué du coté des alimentations et qui chauffent énormément. Cela, simplement en ajoutant un ventilateur ! C’est du travail, mais heureusement j’ai une perceuse colonne DREMEL, ou comment faire une grande ouverture à l’aide d’un cercle de petits trous.

Le rack avant la modification vu de face :

Le rack après, toujours vu de face (mais avec un grand trou dans la plaque en aluminium et un ventilateur en plus):

Et de derrière :

Jusqu’à maintenant, j’utilisais le Synclavier II avec une version « H » du logiciel système, ce logiciel avait la spécificité de fonctionner uniquement à partir de lecteur de disquette double densité…
évidement, j’avais deux lecteurs DD. Il y a quelques temps, j’avais ajouté : une carte SCSI et un disque dur SCSI, 512KW de mémoire étendue, et une carte contrôleur pour lecteur de disquette HD mais la version « H » du logiciel n’était pas capable de gérer ces périphériques.

Maintenant mon Synclavier II tourne avec une version « M » du logiciel système !

J’ai également droit à quelques nouvelles fonctionnalités :

Et surtout une énorme bibliothèque d’environ 6000 sons FM sur le disque dur ! Ca me change de la version « H » et ces 256 sons qui étaient disponibles sur les quatre disquettes double densité !

Pour contrôler le Synclavier II, j’utilise les deux logiciels suivants : TermulatorX et InterChangeX sous Mac OS/X. Ces logiciels sont développés par Cameron W. Jones de www.synclavier.com le seul créateur encore actif de l’équipe des trois du début de N.E.D.

TermulatorX est un émulateur de terminal VT640 (il accepte l’interprétation des primitives graphiques), il permet d’afficher le visuel du Synclavier.
InterChangeX permet d’accèder en lecture et écriture au disque dur du Synclavier via une interface SCSI, et ainsi de faire des copies de sauvegardes, etc… Et donc également d’échanger entre utilisateurs les sons , séquences, etc…

Bon, après tout ce bricolage, nous allons enfin pouvoir utiliser notre Synclavier II dans sa nouvelle version. Nous avons quelques projets musicaux…avant l’arrivée d’un VPK (à restaurer?) pour compléter notre studio.