SynthFest France

Depuis le début, je devais participer au SynthFest mais entre mes obligations / priorités familiales et professionnelles, ça avait été reporté plusieurs fois jusqu’à ma première participation en 2018.

Édition 2018
J’ai exposé sur la scène pendant la totalité du SynthFest les machines suivantes : Synclavier II et VPK + IMac de contrôle, Synergy II+ et son ordinateur dédié Kaypro 10, accompagné du Yamaha REV-1 et sa télécommande. J’ai surtout fait une conférence (trop longue) sur l’évolution des machines numériques.

Un extrait de cette conférence :

Édition 2019
L’album mythique de Jean-Michel Jarre au cœur des ateliers « Autour de Zoolook » présentés par Jean-Bernard Emond et Cyril Do Espirito Santo. Une occasion unique de découvrir les sonorités si particulières du sampling 8 bits low-fi, et les machines de légende (Fairlight, Emulator) utilisées dans cet album. 6 ateliers présentation sont programmés tout au long du SynthFest.

Le projet pour cette participation de 2019 a germé entre mon envie et celle de Cyril de recréer et de comprendre au moins en partie l’album et les morceau de Zoolook. J’insiste cela à été possible grâce l’aide musical actif et totalement indispensable de mon ami Cyril Do Espirito Santo. Ce fut vraiment une réelle aventure entre la recherche bibliographique / historique / technique, les interviews, l’aide et les autorisations de Jean-Michel Jarre et de Frédérick Rousseau. Cela représente un boulot dingue !

Dixite Cyril : Que de bons moments à étudier cet albums, encore merci à Jean Michel Jarre, et à Frederick Rousseau, car si la tâche n’a pas été facile de tenter de suivre leurs pas, je n’imagine même pas celle de créer de tels sons et de tels morceaux… Nous avons essayé, de leur rendre hommage, avec un plaisir non dissimulé 😉

Je pense aussi a ma fille Constance qui a été traumatisée pour le longues années a entendre les « cris » tard dans la nuit 😛

Après mon travail de restauration et de modernisation du Fairlight CMI que j’avais fait plusieurs années auparavant (vers ~2014) pour Jean-Michel Jarre. Je me suis dit qu’il serait amusant de comprendre et d’analyser la genèse de cet album mythique… Mais, je pense que ça a vraiment germé, lors d’une discutions en voiture avec Cyril lors de notre voyage retour de l’inauguration du SynthéGrall, le fameux studio/musée des synthés analogiques et pianos électriques ouvert par l’ami Olivier Grall, c’était en septembre 2017.

Donc lors de la modernisation du CMI de Jarre j’avais converti le contenu des 126 disquettes 8 pouces du CMI en image disque et généré un fascicule listing du contenu des disquettes que reprenait la totalité des noms des fichiers disquette par disquette.

C’est le point de départ de notre travail, nous somme parti de ces disquettes, mais ça aurait été trop simple si les disquettes avaient été identifiées « Ethicolor_1 », « Ethnicolor_2 » etc… En effet, aucun son n’avait un nom en rapport avec un des titres. Les sons d’un titres étaient repartis sur plusieurs dizaines de disquettes, aucun son n’était sauvegardé dans sa version « jouée » sur l’album. Il a donc fallu retrouver /localiser et identifier chaque sample, le transposer et / ou l’inversé et / ou n’en jouer qu’une partie. Donc d’un coté le CMI est les sons, et de l’autre mon IMac et les morceaux de Zoolook passer dans un éditeur (pour écouter a vitesse et sens variable) : Audition de Adobe… Plusieurs semaines d’écoutes et de comparaison de sons, je pense que nous connaissons bien Zoolook maitenant 😉
Ensuite un autre énorme travail, refaire les séquences / mélodies, ou jouer des sons en les triturant en temps réel, comme sur l’album. Mais surtout ce qu’il ne faut pas oublier que c’était en plus de nos boulot respectif et de nos vies de familles… donc oui, ça a pris du temps, les soirées commençaient vers 19h30,  21h et duraient jusqu’à 2 voir 3h du matin avec le boulot qui reprenait le matin.
Une fois les sons triés et identifiés nous avons créer des disquettes pour chaque morceau, et nous y avons sauvé uniquement les fichiers (sons, paramètres et séquences) nécessaires pour la recréation de chacun des morceaux.

Et oui avant de refaire les morceaux ce qui est déjà un gros travail, il aura fallu faire de l’archéologie, c’est pas pour rien que j’ai demandé a l’organisation de nous faire des badges Zoolookologue 🥳

Car comme l’a déjà décris Cyril c’était le bordel dans les disquettes du CMI de J-M Jarre. Le nom des fichiers de sons, au secours… Jarre il faut le savoir semble avoir en autre beaucoup d’humour et une certaine forme d’auto dérision 😉
Pour nous achever, en plus les sons n’étaient pas forcement dans le bon sens, ou même calés, filtrés, etc. Donc nous avons du écouter tout les sons un a un, et, cela pour la totalité des 126 disquettes, c’est a dire ~2800 sons. Nous avons renouveler cela a plusieurs reprise, car parfois nous avions un doute, donc la seule solution : des écoutes et encore des écoutes étalées sur plusieurs jours d’intervalles et cela nous a permis d’être plus affutés dans notre capacité a isoler, reconnaitre et associer les sons.
Comme Zoolook c’est pas que le Fairlight, avec Cyril nous avons cherchés (ou recréé) les autres sons ARP 2600, Yamaha DX, etc, j’ai aussi recherché dans les disquettes d’Emulator I et validé cela avec ceux que j’avais en dépannage.

Il y avait évidement d’autres instruments et traitements… J’ai essayé de faire passer sans résultat, des questions a l’ethnologue Xavier Bellenger via Michel Geiss. J’ai également organisé un repas interview (enregistré, peut-être qu’un jour je le diffuserais…) de travail entre nous et Frederick Rousseau pour qu’il nous confirme certaines intuitions et évoquer les techniques (effets, magnétophones, synchro, consoles, bandes, sampling, instrument, artistes impliqués, studios US, UK, France, etc…) employées a l’époque. Ce fut un moment vraiment sympathique et très enrichissant ☺️ Et en plus le restaurant était au top. 😋

Pour finir, j’ai compilé une petite sélection de captations :

Édition 2020 (Le COVID…)
A cette occasion je voulais présenter un vielle machine numérique, sans doute le premier synthétiseur numérique commercialisé, le NEDCO Synclavier I, l’ancêtre des fameux monstres onéreux de la synthèse FM qui ont brillé lors des années 1980.

Voici la bande annonce que l’organisation du Synthfest, et en particulier le travail de Nanisound… qui n’a pas jugé utile de faire du « montage » et a du coup laissé le « rush » complet  😉

Voila la vidéo principale, ou je déroule sur ~28 minutes , l’historique de la marque NEDCo mais aussi les détails technique de leur première machine, le Synclavier I.

Lors de l’enregistrement, je n’ai pas fait attention au niveau audio, et ça n’a pas loupé, c’est très souvent saturé, j’en suis désolé…

Édition 2023
Pour cette année nous avions prévue une petite surprise avec Yves Usson et l’équipe du SynthFest mais sont sommes trop en retard… Une présentation du projet a été faite lors de cette session 2023, mais présentation de la machine ça sera en 2024 !

Sounds Like Australia

Enfin en ligne le reportage sur l’Australie. Produit par Film Australia en 1987. Réalisé par Jamie Robertson.  Le film est un voyage insolite et expérimental a travers la nature du continent australien. Ce film mêle magnifiquement les sons de la nature, les chants d’oiseaux rares et des instruments. La musique est montée sur un Fairlight CMI III, développé historiquement par Peter Vogel et Kim Ryrie a partir de 1979. Les Fairlight CMI ont dominés le monde des échantillonneurs de la fin des années 70 a la fin des années 90. Principalement employé pour la musique et de la production de film. Il a été utilisé par des artistes tels que Peter Gabriel, Kate Bush, Elton John et Jean Michel Jarre, Art of noise.

Kit Flash pour Fairlight CMI

Le FLASH KIT est la solution pour s’affranchir des lecteurs 8″ d’origine !

 

KIT Flash pour Fairlight C.M.I.
Mon CMI

Pourquoi remplacer un des lecteurs 8″ de votre Fairlight Computer Musical Instrument par cet émulateur de lecteur de disquettes ?

Il y a trois raisons :
– il est devenu très difficile d’acheter ou de trouver des disquettes vierges 8″ fonctionnelles.
– les lecteurs de disquettes sont souvent défectueux ou encrassés et il est encore plus difficile de trouver une disquette de nettoyage ou d’alignement. Et je ne parle même pas d’un nouveau lecteur de disquette fonctionnel.
– les disquettes d’origine, qui ont souvent plus de 30 ans, sont trop souvent illisibles car usées, détériorées (rayure, moisissure) ou corrompues (magnétisme).

Le FLASH KIT pour Fairlight C.M.I. élimine tous ces problèmes, et il ajoute de nouvelles fonctionnalités !

En effet, avec ce kit, vous pourrez :
– sauver vos sons sur votre ordinateur (Mac, PC),
– échanger facilement vos sons et compositions via internet,
– accéder à plusieurs centaines de disquettes virtuelles sans avoir à vous déplacer avec l’équivalent de ce qui représenterait de nombreuses, lourdes et volumineuses disquettes 8″,
– et il n’y aura plus de problème de fiabilité de disquettes qui plantent au moment crucial.

Le Flash Kit est constitué de cinq éléments :
– un manuel d’installation (voir a la fin de cette page pour le télécharger) en Français et Anglais,
– une façade avec des équerres à insérer dans le logement libéré par le lecteur remplacé. A l’arrière de cette façade, il y a deux PCB, trois boutons (2x noires, 1x rouge) et trois LED (verte, orange et rouge), un commutateur pour sélectionner la configuration du lecteur de disquettes virtuel et un potentiomètre pour le réglage du contraste de l’écran LCD.
– une nappe de 50 conducteurs avec 4 connecteurs. Elle remplace la nappe d’origine des lecteurs de disquettes 8″ et ajoute un adaptateur constitué d’une carte et d’une nappe de 34 conducteurs en nappe, pour relier la nappe de 50 conducteurs au lecteur virtuel,
– une carte mémoire SD Flash de 8Go, pré-installée avec le nécessaire pour faire fonctionner les Fairlight CMI I, II et IIx, ainsi que les banques d’origines et quelques autres collectées au cours du temps (plus de 256 images disque).

 

Les éléments du Kit
Ancien Kit (2013)

 

Les éléments du Kit
Kit actuel (2014-…)

Depuis combien de temps ce kit est-il disponible ?

Le Flash-Kit est commercialisé depuis 2013, et un grand nombre de CMI I, II, IIx et CMI III en sont équipés … J’assure une maintenant et évolution de ces kits et des CMI en fonction des besoins des utilisateurs.

Comment fonctionne le lecteur virtuel ?

Le lecteur Flash se comporte comme un lecteur 8″ ! Lorsque vous démarrez et en fonction du réglage des commutateurs le C.M.I., il ne se passera rien tant que vous n’aurez pas sélectionné une image disque de démarrage !

Il est possible de choisir plusieurs modes de fonctionnement entre le lecteur 8″ restant, qui par défaut est configuré en lecteur 0 (lecteur de démarrage) et le lecteur flash, qui est livré configuré en lecteur 1 (lecteur de données).

Le lecteur Flash est capable d’émuler deux lecteurs virtuels ! Le A et le B ! Le trou dans la façade permet d’insérer une carte SD.

Le fonctionnement du lecteur Flash est très simple. Étant basé sur le lecteur HxC, il fonctionne comme lui ! Il y a trois boutons : gauche, validation et droite. Il y a aussi trois LED : verte, orange et rouge. Elles permettent de connaître l’état du lecteur Flash. Le voyant vert est le témoin d’alimentation. La LED orange est le voyant témoin d’accès disquette par le contrôleur. La LED rouge est le témoin des accès à la carte Flash SD.
Il y a aussi un témoin sonore. Il y a des « bips » lors des déplacements de la tête virtuelle et aussi lors des déplacements dans les fichiers ou les choix dans les menus.
Les cartes flash compatibles sont de type SDHC jusqu’à une capacité de 32GB et elles doivent êtres formatées en FAT32. Attention, je déconseille l’utilisation d’un Macintosh sous OX/X, ou d’une machine sous Linux car OS/X et Linux crées des fichiers cachés (.*) qui peuvent altérer le bon fonctionnement du lecteur Flash.

Les boutons de gauche et de droite, en noir, permettent de faire défiler les choix, le bouton validation au centre, en rouge, permet de confirmer le choix sélectionné ! Pour passer en mode configuration, il faut appuyer quelques secondes sur le bouton validation. Immédiatement un menu spécifique apparaîtra à l’écran LCD.

Le contraste de l’affichage est réglable à l’aide du bouton rotatif sur la droite de la façade.

Vous obtiendrez plus de détails sur l’installation du kit en lisant la documentation.

La documentation :

La dernière mise à jour de la documentation d’installation est dans ce fichier : FLASH-KIT FR R1a. La version anglaise est disponible ici : FLASH-KIT UK R1a

Importer des fichiers WAVE dans un Fairlight C.M.I. I, II, IIx et III

 Grâce au Stockage sur carte FLash il est possible de transférer des fichiers wave entre les Fairlight CMI et les ordinateurs.

Cette petite note explicative est valable pour les utilisateurs de Mac et de PC : CMI Flash-Kit tips and tricks (2015)

Mais, le plus simple pour vous faire une idée est peut-être de visualiser les quelques vidéos de démonstrations suivantes :

Quelques vidéos de clients du Flash-kit :

Some pictures

Le 1er grand lot

 

La version actuelle

 

Un Fairlight CMI IIx équipé du Flash-Kit

Commander le Kit

Vous pouvez commander le kit (via paypal ou par virement bancaire. Je peux également me charger de l’installer dans votre C.M.I., prendre contact avec moi pour en savoir plus). Merci de préciser dans le message paypal le format de la façade que vous désirez, pleine largeur ou en demi-largeur spécifique au CMI III.

Le prix total du kit Flash est de 500 euros, sélectionnez le modèle et validez.

Fairlight CMI Kit
Fairlight CMI Kit
Kit Flash pour Fairlight CMI I, II, IIx à gauche ou pour CMI III à droite
€500.00
Size :

Il y a un délais maximum d’un mois entre la commande et la livraison. Les kits sont fabriqués a la demande.

Le prix comprend la livraison vers tous les pays (avec assurance de 500 euros, numéro de suivi, preuve d’expédition, distribution du colis contre signature).

Pour plus d’information sur le transporteur www.colissimo.fr

petit, moyen et gros PCB

Je suis toujours impressionné par l’évolution de l’intégration / miniaturisation des composants mécaniques ou électroniques. Plus le temps passe, plus la miniaturisation est impressionnante et donc l’intégration élevée.

Sur l’image suivante, je me suis amusé à disposer les cartes nécessaires à la production audio de 4 machines, avec en partant de la gauche vers la droite et de haut en bas : cinq cartes d’un Synclavier II de NED, une carte M860 d’une SIM de l’Ircam, une carte d’un CMI IIx de Fairlight et une carte d’une 4X de l’Ircam.

Noter le petit segment blanc (en bas a droite) qui a l’échelle des cartes fait 10 cm.

Comparaison

Dans le détail, voila à quoi servent ces cartes :

  • Les 5 cartes SSn (1 à 5 de haut en bas) d’un Synclavier II, permettent la synthèse FM pour 8 voix. Dans mon synclavier II, j’ai 4 jeux de 5 cartes comme celles-ci, donc 32 voix FM. Les PCB sont double-face. En principe, d’après mes échanges avec Cameron Jones le concepteur du logiciel de la machine, la limite est fixée à 128 voix 🙂 Mais, il n’a jamais entendu parler d’une configuration avec plus de 32 voix FM… Vu qu’il fallait déjà débourser 29 600 $ US en 1981 (voir la liste de prix de 1981 ici) pour avoir 32 voix FM, il ne devait pas y avoir beaucoup de clients pour passer à plus de polyphonie; surtout en payant 5 000 $US par tranche de 8 voix supplémentaires. Et ne pas oublier que cette modification impliquait également de changer le boitier, l’ajout d’une d’alimentation et d’un rack / fond de panier audio supplémentaire !
    Par contre, on trouve bien des Synclavier à 128 voix mais ce sont des versions échantillonneurs !
    Pour avoir plus d’informations sur les Synclavier, vous pouvez consulter le site web que nous avons monté avec mon ami Laurent Lemaire, vous y trouverez documentations et exemples audio et vidéo : ned.synthesizers.fr
  • La M860 est une carte fortement intégrée (1 DSP, 2 CPU, 32Mo de RAM, des entrées / sorties numériques et analogiques, 4 ports séries utilisables en MIDI), conçue à l’Ircam et produite par Ariel (société disparue qui était spécialisée dans la conception et la fabrication de cartes DSP). Les PCB sont multi-couches (4 minimum), la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé) et technologie CMS.
    Pour en savoir plus sur cette carte et la Station d’Informatique Musicale, lire mon article concernant la SIM et plus généralement la rubrique sur l’ISPW traitant de l’usage de cet instrument.
  • La carte du Fairlight CMI IIx présentée ici est une CMI 01-A rev3, cette carte représente une voix échantillonnage sur un CMI IIx. Elle intègre un filtre (SSM 2045), 16KB de RAM et le nécessaire pour y accéder et piloter le filtrage et les effets en temps réel. Les PCB sont double face, la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé).
    Pour en savoir plus sur les Fairlight, une seule bonne adresse sur le web, celle de mon ami Candor Chasma
  • La carte de la 4X provenant de l’Ircam que je montre ici est une 4U. C’est la carte universelle de la 4X, il pouvait y en avoir jusqu’à 8 dans une 4X. Les PCB sont multi-couches (4 minimum), la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé), la curiosité c’est que les pistes sont en fait des fils disposés directement dans la résine…
    Cette carte est un calculateur complet, elle est composée de modules. Par programmation, chaque module peut présenter diverses configurations
    fonctionnelles telles que : additionneurs, soustracteurs, multiplieurs, oscillateurs, lignes à retard et dispersives, etc … et toutes combinaisons de ces éléments.

    Et dans le cadre d’une utilisation dans le domaine électro-acoustique, cette carte sert de générateur de sons : pur, complexe (vibrato, glissando, etc…) effet
    de réverbération.

    Cette carte se compose essentiellement :

    • d’un bloc de calcul,
    • d’une mémoire de formes d’ondes,
    • d’une mémoire de données,
    • d’une table d’adresses,
    • d’une mémoire de microprogrammes
    • de deux blocs de communication avec les bus du Système 4X.

    Ces éléments communiquent entre eux par deux bus internes.

    Je détaillerai dans un article à venir, le fonctionnement d’une 4X, et en particulier l’interaction logiciel / matériel de cette fabuleuse et mythique machine !

Time stretching sur fairlight CMI II

Tout d’ abord, définissons ce qu’est le « Time stretching » !

C’est une technique / effet audio-numérique qui a pour but de raccourcir ou d’allonger la durée et/ou le tempo d’un échantillon sonore sans en modifier la hauteur tonale.

Voici un exemple piloté sous Max MSP et Jitter une suite de puissants outils de traitement audio et vidéo :

Il existe des logiciels qui permettent de faire ce travail de manière quasi ludique… comme par exemple Melodyne


Revenons au sujet… Donc, les fairlight CMI IIx sont capables de faire du « Time streching » en temps réel… pas mal pour une si vieille machine 😛 et cela même, si la durée des échantillons est réduite dans la limite de 16KO par carte voix !

David, du blog DVDBORN avait écrit un article sur des essais personnels de « Time stretching » sur son CMI IIx, tout un programme 🙂

Voici quelques exemples sonores d’un illustre compositeur français et d’un de ces albums qui n’aurait sans doute pas vu le jour sans le Fairlight !

La page R

Les fairlight CMI I, II et IIx sont connus principalement pour leurs « sons » granuleux caractéristiques, mais à la sortie des CMI IIx, il y a eu l’apparition de la page R.

La « Page R » est le premier séquenceur logiciel moderne ! Ce séquenceur était tellement révolutionnaire qu’à lui seul, il motivait les acheteurs potentiels fortunés à débourser des fortunes pour se payer un Fairlight CMI !

A l’époque avoir un séquenceur intégrant une interface graphique c’était exceptionnel. Alors, qu’il soit en plus interactif était incroyable !

Pour vous faire une idée du fonctionnement de cette « Page R », voici quelques exemples de composition !


Japonais

Japonais


Allemand


Dessine moi un son !

Voici comment dessiner un son de manière simplicime sur un Fairlight C.M.I. IIx.

Je jongle entre les pages :
2 pour les accès disquettes,
3 pour les affectations des sons / canaux audio,
6 pour dessiner les formes d’ondes,
d pour la visualisation en 3D,
7 pour les réglages des filtres, etc…

Je trace trois formes d’ondes, et ensuite je lance un calcul d’interpolation entre les points 1-32 et 32-128 !

La forme d’onde est belle visuellement… Il est également possible de faire le même genre de traitement avec un bout d’échantillon sonore…

J’adore cette machine !

Poursuite de la visite de Mr. Braska

Hier Mr. Braska a visité l’atelier développement SDIY… qui est l’acronyme de « Synthesizer Do It Your self » ce que l’on peut traduire en Français par « fabriquez vous-même votre synthétiseur ».


En admiration d’une double trace tout droit sortie d’une audio d’un Fairlight.


Il étudie attentivement le schéma d’une carte d’extension pour Synclavier.


Egalement le PCB de la même carte.


Un autre schéma.


Une carte mémoire pour Fairlight.


La dernière version la carte et le PCB a l’écran.


Il prend la pose sur l’ORK du Synclavier II, derrière l’écran d’un Macintosh où tourne le terminal.


Il y a beaucoup de boutons sur l’ORK…


La visualisation graphique d’un des partiels du son


Mr. Braska s’arrête encore sur le Synthex


Et termine par un « Jog/Shuttle » sur la télécommande de la Fostex Foundation 2000

Mr. Braska est joueur


Une prison ?


. . . non plutôt un violoncelle


Il prend de la hauteur sur l’écran du Fairlight C.M.I. IIx…


aime les interrupteurs…


et le clavier de commande.


Mais ce qu’il préfère c’est le stylo optique !


La preuve !


Maintenant, il maitrise parfaitement l’échantillonnage !


Mais, il n’oublie pas les Synclavier I et II


Pose photo devant l’étiquette en bronze d’un rare Synclavier I de 1977


Il visite une partie des entrailles du premier synthétiseur numérique.


Équilibre entre les parties calculateur et synthèse de ce vétéran.


Mr. Braska joue à cache-cache dans notre Synclavier II de tests / développement…


Et pour finir cette journée, il s’accorde une pose avec une partie de GO.

SDIY mais qu’est-ce ?

Le SDIY est une pratique qui consiste à créer des synthétiseurs de façon artisanale. En effet SDIY est l’acronyme de « Synthesizer Do It Your self » ce que l’on peut traduire en Français par « fabriquez vous même votre synthétiseur » !

Depuis plusieurs années, j’ai fait quelques montages plus ou moins heureux dans le domaine des synthétiseurs numériques…

Mem 32 beta aMon 1er prototype de carte d’extension mémoire de 32 Mo pour Fairlight CMI III et MFX

Mem 32 beta bMon 2eme prototype (version CMS) de carte d’extension mémoire de 32 Mo pour Fairlight CMI III et MFX

ExtOdy CTRLL’interface utilisateur de l’ExtOdy pour Fairlight CMI I, II et IIx

ExtOdy HDL’interface disque dur de l’ExtOdy pour Fairlight CMI I, II et IIx

Là je passe à la vitesse supérieure !

Je termine de fabriquer mes propres insoleuse à ultra violet et machine à révéler / rincer / graver.

Pourquoi faire ces machines moi-même ?

Bonne question… En effet ce n’est pas forcément rentable en fonction des besoins, mais pour moi il n’y pas d’autre alternatives possibles ! Dans mes montages, il y aura des cartes de grandes dimensions (200 x 200 et 114 x 203 mm en double faces) !

Je me suis lancé dans la fabrication de deux machines assez complètes; avec des capacités d’accueil plus grande que ce que permettent les machines standards (souvent limitée à des plaques de dimensions maximales de 160 x 250 mm).

L’insoleuse doit être double face, pour gagner du temps et simplifier les manipulations… Le prix d’une insoleuse double face est relativement élevé.

Ma graveuse accepte des plaques d’un maximum de 240 x 270 mm en double face, le traitement s’y fait verticalement. Elle possède trois bains : révélateur, rinçage, gravure ! Pour chacun des bains, il y a un brassage du liquide via des bulleuses et un petit compresseur à air, et les bains de révélateur et de gravure sont équipés de chauffage thermostatés (étanches) pour bassin.

Ma graveuse

Pour vous donner une idée des prix, j’ai trouvé chez le leader européen C.I.F. une machine équivalente à celle que je construis; son descriptif est disponible ici, c’est une machine que l’on trouve à la vente en fonction de la taille des bacs entre ~700 et ~1200 euros !
Pour comparaison… Ma graveuse m’aura couté ~70 euros en tout.

CIF
La belle graveuse de C.I.F.

J’ai également trouvé chez C.I.F. une insoleuse qui est très proche de celle que je fabrique. Même si je n’ai pas prévu de faire le vide pour l’instant… Mais, peut être ajouterais-je cette « option » si le besoin s’en fait sentir !

CIF
L’insoleuse de C.I.F.

Etalonnage du Fairlight C.M.I. IIx

Ayant changé il y a quelques mois l’ensemble des câbles audio qui relient mon Fairlight C.M.I. IIx a ma patchbay, ce qui a été grandement bénéfique ! Comme quoi, il ne faut absolument pas négliger le câblage et la connectique ! Donc, la suite logique a été de vérifier pour la première fois depuis sue je le possède (~18 ans) l’étalonnage des cartes audio de mon C.M.I. IIx

 

J’ai testé les signaux avec mon HP 1631A (analyseur logique / oscilloscope).

Ci joint quelques images correspondants a plusieurs étapes de l’étalonnage !

J’ai vérifié les niveaux de sortie sur la carte audio qui est a l’arrière du C.M.I.

J’ai vérifié les niveaux de sorties via le vu mètre de ma Fostex Foundation 2000.

Carte d’interface analogique pour CMI

La carte d’interface analogique est une carte qui permet a un Fairlight CMI de commander / interfacer des synthétiseurs analogiques dépourvus d’interface MIDI…

cette carte « Analog interface card » – CMI-07, on la trouve dans le slot 11 des CMI II et IIx, elle semble également compatible (a vérifier) avec les CMI III.

Un petit zoom sur la partie entrées:

La partie sorties :

Quelques modifications

J’ai modifié légèrement quelques éléments du studio, en premier lieu j’ai fait un câble multipaires XLR/Jack pour le Fairlight CMI IIx :
Cables Fairlight et ce n’est pas du luxe !

J’ai modifié le meuble (armoire 19″) de marque TAMA, j’ai ajouté une surhausse en bois !
Surhausse pour TAMA Maintenant, le disque dur de la Fostex Foundation 2000 , ne trainera plus au sol !

Allez pour la route, une photographie d’ambiance :
Ambiance

Ha… La fiabilité de mon Fairlight CMI IIx

Je suis l’heureux possesseur (en période de réparation : esclave) d’un Fairlight CMI IIx depuis 1991, ça fait 16 ans maintenant… Presque de vieux amis 😉

JB et son CMI IIx

En 16 ans, j’ai déjà profité de quelques pannes, dont deux grosses (Plus de boot, carte QFC9 et CMI28 HS, coulure d’acide de la pile de sauvegarde du « temps » sur la Q133)… Rien de mieux pour améliorer sa connaissance technique d’une machine.

Mon CMI pendant sa dernière réparation en 2002 :

Le CMI IIx pendant sa dernière réparation en 2002

Hier soir (je veux dire cette nuit), j’ai encore eu une panne 🙁 ROGNTUDJUU!! de Fairlight. (En fait, ce genre de panne se retrouve également avec les Synclavier, Emulator et autres vieilleries…). Ainsi, cette nuit vers 1h, j’ai eu le droit à quelques problèmes de « parity error » sur de la RAM après le « boot »… Donc plantage en plein démarrage 🙁 je n’aime pas ça, ça me rappelle de mauvais souvenirs !

Juste après la dernière réparation en 2002 (1er redémarrage sans les cartes audio) :

Le CMI IIx après sa dernière réparation en 2002

Quelques re-démarrages après, ça empire 🙁 Il perd le + 12V et le -12V, plus de vidéo, et pour finir plus d’alimentation… Là c’est facile à remarquer, il n’y a plus le doux bruit des 6 ventilateurs et des deux gros lecteurs 8″. Ca calme, quand on a l’expérience de réparation de ce genre de monstre à base de « TTL »… et qu’on aime refaire le monde 😉

Le diagnostique de cette nuit :

Mon CMI et son problème de filtre EMI

Bon, il est déjà 1 h (tôt ou tard ça dépend du point de vue…) et ça me casse les pieds. Normalement, le lendemain, c’est à dire aujourd’hui, j’ai pris rendez vous pour acheter du câblage multi-paire spécialement pour lui (le CMI).

J’ai également ressoudé des « LightPen » pour d’autres utilisateurs de CMI :

Les lightpen des CMI

    Donc, c’est parti en avant pour un diagnostique rapide (il n’y a pas d’odeurs de brulé) :

  • je vérifie les fusibles : RIEN de non conforme, ils sont tous OK !
  • je démonte l’arrière, et sort le multimètre : Le 220 V arrive et passe l’interrupteur à clef, mais pas le filtre 🙁 Ha Ha Ha, j’ai déjà eu des problèmes avec un filtre du même genre sur un de mes DATA I/O 29B cette année voir ici. Bon, c’est plutôt curieux, c’est pourtant relativement robuste ces systèmes anti-parasitage.
  • je regarde plus loin si il n’y aurait pas d’autres curiosités : RIEN.
  • je décide de chinter le filtre… Bon diagnostic : le CMI démarre immédiatement sans aucun problème !

Donc, c’est ce filtre EMI de CORCOM (sûrement produit la 40eme semaine de 1978, pas jeune) qui semble être en cause.

CORCOM EMI Filter 5R3 5A

Je regarde sur le net où trouver le même boîtier pour le changer, évidement c’est de l’ordre de l’obsolète… Donc introuvable, je sens qu’il va falloir en refaire un à l’ancienne 😉

Bon; il est 2h30, je vais me coucher, on verra le reste plus tard ce matin 😉 Réveil à 8h merci les enfants… Ils sont toujours affamés 😉 C’est pas plus grave que les autres jours 🙂

Je soude une solution temporaire, et referme le boitier. J’ai intercalé entre le Fairlight et le 220V une multi prise avec un filtre EMI/RFI. Fin de l’intervention pour l’instant, jusqu’à ce que je trouve un filtre de remplacement, comme ici !

Du coup, j’en cherche un compatible (merci et à votre bon cœur), c’est à dire : 115/250V, 50-400Hz, 5A. La référence importe peu (5R3-5A a l’origine, mais j’ai trouvé compatible : 5K1-5A, il y en a sûrement d’autre)…

Fostex Foundation 2000 et 2000RE

J’ai décidé avec plusieurs amis que, comme Fostex ne se bougeait pas beaucoup (c’est le moins que l’on puisse dire!), de mettre en ligne sur le Web quelques informations à propos de ces merveilleuses machines que sont les Foundation 2000 (Digital Recorder – Editor – Mixer) et 2000RE (Digital Recorder – Editor)… et de publier quelques anciennes documentations sur les Foundation 2000 (à venir)!

Il y a eu deux versions. La première version, la Foundation 2000 était déclinée en quatre sous versions : Maximum Configuration, Standard Configuration, Foundation 2000 ‘LS’, Foundation 2000 ‘LX’, et était très poussée au niveaux des entrées/sorties et des protocoles supportés ! La deuxième la Foundation 2000RE, était plus simplifiée avec l’essentiel du moment, mais qui reste d’ailleurs beaucoup d’actualité ! La F2000 était en avance sur son temps, et le prix était en rapport avec ses capacitées/performances : 39 990$ de 1992 pour la configuration maximum ! Pour les utilisateurs, les Foundation 2000 ont un nom simplifié c’est F2K…

Fostex Foundation 2000

Une Foundation 2000 avec son « Edit controller » et le « DFM – Dancing Fader Mixing »

Foundation 2000RE

Une Foundation 2000RE avec son « Edit controller »

Vous avez sûrement remarqué que les deux boîtiers n’ont pas grand chose à voir. Celui de la 2000RE est environ deux fois moins épais que celui de la F2000 ! La F2000 a été conçue pour être modulaire et ainsi évolutive ! Ce qui n’est pas le cas de la 2000RE !

Encore deux photos d’un système Foundation 2000 au complet, accompagné d’un Fairlight CMI II ou IIx (difficile à voir en façade…).

F2K + CMI

F2K + CMI

Foundation 2000 et un bon copain de jeu, un Fairlight CMI !

Sur les deux dernières photos, il y a également deux DCM100 (posés sur la F2K) et une mixtab (à coté du clavier noir sur le fairlight) de Fostex… Potentiellement intéressante à brancher à la Foundation 2000 pour en contrôler les effets, pistes et mixages !

Les photos proviennent d’ici un blog trés intéressant sur les synthétiseurs, etc.

Nous sommes, quelques Français à avoir acheter ces machines via Ebay aux USA. Nos machines viennent de chez SoundStorm, qui les a vendu à un Broker, à qui nous les avons achetées !

A propos de SoundStorm :

SOUND DESIGN

For Batman Forever; SoundStorm set up its first-ever sound design station, based around the Fostex Foundation 2000 and the E-mu E-IV, and helmed primarily by Lance Brown. SoundStorm is the only Hollywood editorial house to make such a large commitment to the Fostex workstation, having purchased eight systems, with plans to add up to 8 more, probably the scaled-down RE for brute editing. Across the board, the editors raved about the unit, for everything from its tactile feel, to its ability to make changes, to the fact that there’s no mouse and you don’t have to maneuver through windows. It was, they say, built for film sound editors, and they ought to know-their input, led by president Gordon Ecker, was instrumental in the unit’s development. Most of the 2000s are used simply for editing; Brown’s is the only souped-up station at this point, with full mix capabilities and the just-released TimeFlex time compression/expansion.

La suite ici.

Revenons aux caractéristiques et au fonctionnement de ces machines.
Les Foundation sont des enregisteurs multipistes numériques sur disque dur. Ils fonctionnent avec une capacité de montage non destructive, c’est à dire qu’il y a 8 niveaux d’édition (copy/undo/cut).

Publicité de Fostex France

Quelques liens :

A propos de S/Link utile aux F2K et également à d’autres machines et en particulier aux Synclavier :

A consulter sur le papier, car la suite de l’article n’est pas en ligne :

Sound On Sound « FOUNDATION & EMPIRE » Reviews : Multitrack Recorder – December 1993
Fostex Foundation 2000: An unlikely amalgamation of Japanese enterprise and American engineering expertise points the way towards Fostex’s future. Paul White visited their US R&D headquarters to see their Foundation 2000 – not so much a stepping stone as a bridge to a digital age.

MuStudio notre "home studio" !

MuStudio
Le Studio

Depuis toujours passionné de musique électronique, j’ai commencé très jeune à écouter de la musique électro-acoustique : Jarre, Kraftwerk, Tangerine Dreams, Vangelis, Philip Glass, PinkFloyd, etc.. En grandissant, je me suis orienté vers des formations techniques : électronique, informatique, les ordinateurs… Et ainsi naturellement, je me suis franchement plongé dans le « ventre » des synthétiseurs ! En 1989, j’ai entrepris de monter avec mes modestes moyens de l’époque un environnement de composition sonore avec au début, des machines plutôt dites numériques (Akai S950, Fairlight CMI IIx, Yamaha SY77). Au fur et à mesure, j’ai agrandi et complété la famille ! En suite, avec ma femme nous avons acquis toujours dans le numérique un Synclavier II, et j’ai récupéré avant la benne (et oui c’est possible!) et restauré un Synclavier I, également un Emulator II (qui ne fonctionne toujours pas), un Emulator IIIXP et un Yamaha TG77, le petit dernier le Moog Etherwave et quelques autres bricoles…

Les claviers
Les claviers

Maintenant, nous allons essayer d’équilibrer cette collection avec de l’analogique, peut être un modulaire (Korg PS3300 ou Studio-66 Synthesizer System). Mais c’est une autre histoire…

Les machines en rack
Les machines en rack

Mais un studio ce n’est pas que des machines pour faire du « son », il faut l’équipement qui va autour, et pour l’instant, chez nous c’est plutôt pauvre… Humm, en fait, plutôt peu cohérent !

Pour l’enregistrement, nous avons l’excellent « direct 2 disk » Fostex Foundation 2000 (F2K), et son merveilleux contrôleur à écran tactile. Cette machine a été conçue par l’ancienne équipe de développement des Synclavier de Ned.

Nous avons également, pour les manipulations et divers traitements sonores, une sgi Octane2 qui incorpore l’Adat nativement… et donc s’interface parfaitement avec la F2K.

La partie informatique...
La musique électronique sans ordinateur, c’est pas pour demain…

Depuis peu (après un gros travail de remise en état), nous avons une station NeXT Cube avec trois cartes ISPW couplées avec Max/FTS. Cette machine historique a été développée pour l’IRCAM et par ces équipes de recherche. Elle est très intéressante (même si pour certains potentiellement obsolète, mais, j’affectionne particulièrement, ces vielles machines de légende) pour ces capacités à créer visuellement via Max/FTS des « patch » permettant de manipuler facilement le son et les événements MIDI !

Max/FTS au travail
La NeXT fait tourner Max/FTS

Pour le MIDI, nous utilisons encore pour l’instant une interface Opcode Studio 4(8in,8out) qui fait office d’interface « patchbay » entre les différents intruments. Nous avons un ancien Macintosh Quadra 840av (et oui) pour faire tourner Opcode Vision Pro comme séquenceur et Galaxy plus comme éditeur de son (SY et TG), et d’autres outils pour les Emulator.

Octane et 840av
Octane et 840av

Au niveau de la table, c’est franchement la misère ! Nous n’avons qu’une très très modeste Fostex 2016, elle fait son travail, mais c’est vraiment limite…

Derrière cette petite chose, un très bon amplificateur NAD 2200 couplé à un système expérimental Stéréolith et à un caisson de basse…