SynthFest France

Depuis le début, je devais participer au SynthFest mais entre mes obligations / priorités familiales et professionnelles, ça avait été reporté plusieurs fois jusqu’à ma première participation en 2018.

Édition 2018
J’ai exposé sur la scène pendant la totalité du SynthFest les machines suivantes : Synclavier II et VPK + IMac de contrôle, Synergy II+ et son ordinateur dédié Kaypro 10, accompagné du Yamaha REV-1 et sa télécommande. J’ai surtout fait une conférence (trop longue) sur l’évolution des machines numériques.

Un extrait de cette conférence :

Édition 2019
L’album mythique de Jean-Michel Jarre au cœur des ateliers « Autour de Zoolook » présentés par Jean-Bernard Emond et Cyril Do Espirito Santo. Une occasion unique de découvrir les sonorités si particulières du sampling 8 bits low-fi, et les machines de légende (Fairlight, Emulator) utilisées dans cet album. 6 ateliers présentation sont programmés tout au long du SynthFest.

Le projet pour cette participation de 2019 a germé entre mon envie et celle de Cyril de recréer et de comprendre au moins en partie l’album et les morceau de Zoolook. J’insiste cela à été possible grâce l’aide musical actif et totalement indispensable de mon ami Cyril Do Espirito Santo. Ce fut vraiment une réelle aventure entre la recherche bibliographique / historique / technique, les interviews, l’aide et les autorisations de Jean-Michel Jarre et de Frédérick Rousseau. Cela représente un boulot dingue !

Dixite Cyril : Que de bons moments à étudier cet albums, encore merci à Jean Michel Jarre, et à Frederick Rousseau, car si la tâche n’a pas été facile de tenter de suivre leurs pas, je n’imagine même pas celle de créer de tels sons et de tels morceaux… Nous avons essayé, de leur rendre hommage, avec un plaisir non dissimulé 😉

Je pense aussi a ma fille Constance qui a été traumatisée pour le longues années a entendre les « cris » tard dans la nuit 😛

Après mon travail de restauration et de modernisation du Fairlight CMI que j’avais fait plusieurs années auparavant (vers ~2014) pour Jean-Michel Jarre. Je me suis dit qu’il serait amusant de comprendre et d’analyser la genèse de cet album mythique… Mais, je pense que ça a vraiment germé, lors d’une discutions en voiture avec Cyril lors de notre voyage retour de l’inauguration du SynthéGrall, le fameux studio/musée des synthés analogiques et pianos électriques ouvert par l’ami Olivier Grall, c’était en septembre 2017.

Donc lors de la modernisation du CMI de Jarre j’avais converti le contenu des 126 disquettes 8 pouces du CMI en image disque et généré un fascicule listing du contenu des disquettes que reprenait la totalité des noms des fichiers disquette par disquette.

C’est le point de départ de notre travail, nous somme parti de ces disquettes, mais ça aurait été trop simple si les disquettes avaient été identifiées « Ethicolor_1 », « Ethnicolor_2 » etc… En effet, aucun son n’avait un nom en rapport avec un des titres. Les sons d’un titres étaient repartis sur plusieurs dizaines de disquettes, aucun son n’était sauvegardé dans sa version « jouée » sur l’album. Il a donc fallu retrouver /localiser et identifier chaque sample, le transposer et / ou l’inversé et / ou n’en jouer qu’une partie. Donc d’un coté le CMI est les sons, et de l’autre mon IMac et les morceaux de Zoolook passer dans un éditeur (pour écouter a vitesse et sens variable) : Audition de Adobe… Plusieurs semaines d’écoutes et de comparaison de sons, je pense que nous connaissons bien Zoolook maitenant 😉
Ensuite un autre énorme travail, refaire les séquences / mélodies, ou jouer des sons en les triturant en temps réel, comme sur l’album. Mais surtout ce qu’il ne faut pas oublier que c’était en plus de nos boulot respectif et de nos vies de familles… donc oui, ça a pris du temps, les soirées commençaient vers 19h30,  21h et duraient jusqu’à 2 voir 3h du matin avec le boulot qui reprenait le matin.
Une fois les sons triés et identifiés nous avons créer des disquettes pour chaque morceau, et nous y avons sauvé uniquement les fichiers (sons, paramètres et séquences) nécessaires pour la recréation de chacun des morceaux.

Et oui avant de refaire les morceaux ce qui est déjà un gros travail, il aura fallu faire de l’archéologie, c’est pas pour rien que j’ai demandé a l’organisation de nous faire des badges Zoolookologue 🥳

Car comme l’a déjà décris Cyril c’était le bordel dans les disquettes du CMI de J-M Jarre. Le nom des fichiers de sons, au secours… Jarre il faut le savoir semble avoir en autre beaucoup d’humour et une certaine forme d’auto dérision 😉
Pour nous achever, en plus les sons n’étaient pas forcement dans le bon sens, ou même calés, filtrés, etc. Donc nous avons du écouter tout les sons un a un, et, cela pour la totalité des 126 disquettes, c’est a dire ~2800 sons. Nous avons renouveler cela a plusieurs reprise, car parfois nous avions un doute, donc la seule solution : des écoutes et encore des écoutes étalées sur plusieurs jours d’intervalles et cela nous a permis d’être plus affutés dans notre capacité a isoler, reconnaitre et associer les sons.
Comme Zoolook c’est pas que le Fairlight, avec Cyril nous avons cherchés (ou recréé) les autres sons ARP 2600, Yamaha DX, etc, j’ai aussi recherché dans les disquettes d’Emulator I et validé cela avec ceux que j’avais en dépannage.

Il y avait évidement d’autres instruments et traitements… J’ai essayé de faire passer sans résultat, des questions a l’ethnologue Xavier Bellenger via Michel Geiss. J’ai également organisé un repas interview (enregistré, peut-être qu’un jour je le diffuserais…) de travail entre nous et Frederick Rousseau pour qu’il nous confirme certaines intuitions et évoquer les techniques (effets, magnétophones, synchro, consoles, bandes, sampling, instrument, artistes impliqués, studios US, UK, France, etc…) employées a l’époque. Ce fut un moment vraiment sympathique et très enrichissant ☺️ Et en plus le restaurant était au top. 😋

Pour finir, j’ai compilé une petite sélection de captations :

Édition 2020 (Le COVID…)
A cette occasion je voulais présenter un vielle machine numérique, sans doute le premier synthétiseur numérique commercialisé, le NEDCO Synclavier I, l’ancêtre des fameux monstres onéreux de la synthèse FM qui ont brillé lors des années 1980.

Voici la bande annonce que l’organisation du Synthfest, et en particulier le travail de Nanisound… qui n’a pas jugé utile de faire du « montage » et a du coup laissé le « rush » complet  😉

Voila la vidéo principale, ou je déroule sur ~28 minutes , l’historique de la marque NEDCo mais aussi les détails technique de leur première machine, le Synclavier I.

Lors de l’enregistrement, je n’ai pas fait attention au niveau audio, et ça n’a pas loupé, c’est très souvent saturé, j’en suis désolé…

Édition 2023
Pour cette année nous avions prévue une petite surprise avec Yves Usson et l’équipe du SynthFest mais sont sommes trop en retard… Une présentation du projet a été faite lors de cette session 2023, mais présentation de la machine ça sera en 2024 !

Emulator I

Cette machine est un tank !

~40Kg de métal et de silicium…

Un son 8 bits merveilleux, un aliasing magique, en somme un bijoux.

Mais, c’est une machine capricieuse…

Ceux que j’ai eu a dépanner avaient tous un même problème principal : une alimentation qui donnait de grands signes de fatigues et encore ça c’était lorsqu’elles n’était pas encore déjà morte ! Mais un mal encore plus grave atteignaient également une très grande majorité de ces machines : l’oxydation des soudures, cela peut paraitre étonnant dans des machines qui n’ont pas de piles ou batteries de sauvegardes. Mais en fait, cela est la conséquence de l’utilisation de flux de soudure de mauvaise qualité de lors de la fabrication.

Il existe deux autres autres points critiques, et eux aussi sont toujours liés a l’oxydation :

 La caisse / structure de la machine est totalement en métal ferreux et si la machine a mal été stockée il y a fort a parier qu’elle est été soumise a des vagues de chaleurs / froids / humidité… donc la rouille c’est développée et a fait sauter la peinture, voir a profondément endommagée les charnières et parfois aussi la structure elle même.

J’ai fait quelques vidéos sur cette machine :

Ma première démonstration de l’Emulator I équipé d’un lecteur flash
Ma femme fait du Bach sur l’Emulator I
Le kit Flash pour Emulator I
Le Kit Flash (USB) et Pitch + filtre pour Emulator I

Voici ce que je propose pour ces machines :

  • réparation (si c’est possible)
  • remise a neuf de la machine (à définir)
  • changement de l’alimentation
  • bascule entre le lecteur de disquette d’origine et un lecteur flash
  • installation d’une modification permettant de modifier le pitch et d’agir sur le filtre.

Sounds Like Australia

Enfin en ligne le reportage sur l’Australie. Produit par Film Australia en 1987. Réalisé par Jamie Robertson.  Le film est un voyage insolite et expérimental a travers la nature du continent australien. Ce film mêle magnifiquement les sons de la nature, les chants d’oiseaux rares et des instruments. La musique est montée sur un Fairlight CMI III, développé historiquement par Peter Vogel et Kim Ryrie a partir de 1979. Les Fairlight CMI ont dominés le monde des échantillonneurs de la fin des années 70 a la fin des années 90. Principalement employé pour la musique et de la production de film. Il a été utilisé par des artistes tels que Peter Gabriel, Kate Bush, Elton John et Jean Michel Jarre, Art of noise.

Kit Flash pour Fairlight CMI

Le FLASH KIT est la solution pour s’affranchir des lecteurs 8″ d’origine !

 

KIT Flash pour Fairlight C.M.I.
Mon CMI

Pourquoi remplacer un des lecteurs 8″ de votre Fairlight Computer Musical Instrument par cet émulateur de lecteur de disquettes ?

Il y a trois raisons :
– il est devenu très difficile d’acheter ou de trouver des disquettes vierges 8″ fonctionnelles.
– les lecteurs de disquettes sont souvent défectueux ou encrassés et il est encore plus difficile de trouver une disquette de nettoyage ou d’alignement. Et je ne parle même pas d’un nouveau lecteur de disquette fonctionnel.
– les disquettes d’origine, qui ont souvent plus de 30 ans, sont trop souvent illisibles car usées, détériorées (rayure, moisissure) ou corrompues (magnétisme).

Le FLASH KIT pour Fairlight C.M.I. élimine tous ces problèmes, et il ajoute de nouvelles fonctionnalités !

En effet, avec ce kit, vous pourrez :
– sauver vos sons sur votre ordinateur (Mac, PC),
– échanger facilement vos sons et compositions via internet,
– accéder à plusieurs centaines de disquettes virtuelles sans avoir à vous déplacer avec l’équivalent de ce qui représenterait de nombreuses, lourdes et volumineuses disquettes 8″,
– et il n’y aura plus de problème de fiabilité de disquettes qui plantent au moment crucial.

Le Flash Kit est constitué de cinq éléments :
– un manuel d’installation (voir a la fin de cette page pour le télécharger) en Français et Anglais,
– une façade avec des équerres à insérer dans le logement libéré par le lecteur remplacé. A l’arrière de cette façade, il y a deux PCB, trois boutons (2x noires, 1x rouge) et trois LED (verte, orange et rouge), un commutateur pour sélectionner la configuration du lecteur de disquettes virtuel et un potentiomètre pour le réglage du contraste de l’écran LCD.
– une nappe de 50 conducteurs avec 4 connecteurs. Elle remplace la nappe d’origine des lecteurs de disquettes 8″ et ajoute un adaptateur constitué d’une carte et d’une nappe de 34 conducteurs en nappe, pour relier la nappe de 50 conducteurs au lecteur virtuel,
– une carte mémoire SD Flash de 8Go, pré-installée avec le nécessaire pour faire fonctionner les Fairlight CMI I, II et IIx, ainsi que les banques d’origines et quelques autres collectées au cours du temps (plus de 256 images disque).

 

Les éléments du Kit
Ancien Kit (2013)

 

Les éléments du Kit
Kit actuel (2014-…)

Depuis combien de temps ce kit est-il disponible ?

Le Flash-Kit est commercialisé depuis 2013, et un grand nombre de CMI I, II, IIx et CMI III en sont équipés … J’assure une maintenant et évolution de ces kits et des CMI en fonction des besoins des utilisateurs.

Comment fonctionne le lecteur virtuel ?

Le lecteur Flash se comporte comme un lecteur 8″ ! Lorsque vous démarrez et en fonction du réglage des commutateurs le C.M.I., il ne se passera rien tant que vous n’aurez pas sélectionné une image disque de démarrage !

Il est possible de choisir plusieurs modes de fonctionnement entre le lecteur 8″ restant, qui par défaut est configuré en lecteur 0 (lecteur de démarrage) et le lecteur flash, qui est livré configuré en lecteur 1 (lecteur de données).

Le lecteur Flash est capable d’émuler deux lecteurs virtuels ! Le A et le B ! Le trou dans la façade permet d’insérer une carte SD.

Le fonctionnement du lecteur Flash est très simple. Étant basé sur le lecteur HxC, il fonctionne comme lui ! Il y a trois boutons : gauche, validation et droite. Il y a aussi trois LED : verte, orange et rouge. Elles permettent de connaître l’état du lecteur Flash. Le voyant vert est le témoin d’alimentation. La LED orange est le voyant témoin d’accès disquette par le contrôleur. La LED rouge est le témoin des accès à la carte Flash SD.
Il y a aussi un témoin sonore. Il y a des « bips » lors des déplacements de la tête virtuelle et aussi lors des déplacements dans les fichiers ou les choix dans les menus.
Les cartes flash compatibles sont de type SDHC jusqu’à une capacité de 32GB et elles doivent êtres formatées en FAT32. Attention, je déconseille l’utilisation d’un Macintosh sous OX/X, ou d’une machine sous Linux car OS/X et Linux crées des fichiers cachés (.*) qui peuvent altérer le bon fonctionnement du lecteur Flash.

Les boutons de gauche et de droite, en noir, permettent de faire défiler les choix, le bouton validation au centre, en rouge, permet de confirmer le choix sélectionné ! Pour passer en mode configuration, il faut appuyer quelques secondes sur le bouton validation. Immédiatement un menu spécifique apparaîtra à l’écran LCD.

Le contraste de l’affichage est réglable à l’aide du bouton rotatif sur la droite de la façade.

Vous obtiendrez plus de détails sur l’installation du kit en lisant la documentation.

La documentation :

La dernière mise à jour de la documentation d’installation est dans ce fichier : FLASH-KIT FR R1a. La version anglaise est disponible ici : FLASH-KIT UK R1a

Importer des fichiers WAVE dans un Fairlight C.M.I. I, II, IIx et III

 Grâce au Stockage sur carte FLash il est possible de transférer des fichiers wave entre les Fairlight CMI et les ordinateurs.

Cette petite note explicative est valable pour les utilisateurs de Mac et de PC : CMI Flash-Kit tips and tricks (2015)

Mais, le plus simple pour vous faire une idée est peut-être de visualiser les quelques vidéos de démonstrations suivantes :

Quelques vidéos de clients du Flash-kit :

Some pictures

Le 1er grand lot

 

La version actuelle

 

Un Fairlight CMI IIx équipé du Flash-Kit

Commander le Kit

Vous pouvez commander le kit (via paypal ou par virement bancaire. Je peux également me charger de l’installer dans votre C.M.I., prendre contact avec moi pour en savoir plus). Merci de préciser dans le message paypal le format de la façade que vous désirez, pleine largeur ou en demi-largeur spécifique au CMI III.

Le prix total du kit Flash est de 500 euros, sélectionnez le modèle et validez.

Fairlight CMI Kit
Fairlight CMI Kit
Kit Flash pour Fairlight CMI I, II, IIx à gauche ou pour CMI III à droite
€500.00
Size :

Il y a un délais maximum d’un mois entre la commande et la livraison. Les kits sont fabriqués a la demande.

Le prix comprend la livraison vers tous les pays (avec assurance de 500 euros, numéro de suivi, preuve d’expédition, distribution du colis contre signature).

Pour plus d’information sur le transporteur www.colissimo.fr

Kurzweil 250

Depuis le mois de septembre 2012 nous avons un Kurzweil 250, il est arrivé en panne (panneau de contrôle, LCD, clavier, groupes, pédale, alimentation, niveau de sortie) mais c’est pas bien grave, car, évidement, l’un de mes trucs c’est de réparer les synthétiseurs. Maintenant depuis quelques mois, il sonne de nouveau ! Au début de la rédaction de cet article, il restait encore quelques pannes sur les contrôles mais j’en suis venu à bout 🙂

J’ai réparée cette machine sur commande pour UVI et, ensuite elle a servi à faire la banque de sons du U1250.

Allez, j’en profite… un petit peu de publicité pour les logiciels et banques d’UVI 🙂
Ainsi, certaines de mes machines ont contribué à :

Darklight IIx pour le Fairlight CMI IIx

The Beast pour les NED Synclavier II et PSMT (Synthèses FM et échantillons).

ENERGY en fait le DKi Synergy en bonus sur le pack Vintage Legends.

et aussi une partie du Synthox pour l’Elka Synthex, visible dans la vidéo du U1250.

Revenons à notre sujet, le Kurzweil 250.

Kurzweil 250

Globalement, c’est pour moi une bien belle découverte et une bonne surprise ce synthétiseur !

Un exemple sonore ? Visionnez la vidéo de Franck Lhermet sur son K250 :

Ce n’est peut-être pas un dinosaure, mais, il en a toutes les caractéristiques, à savoir : lourd et volumineux mais également puissant et respectable !

Kurzweil 250

Physiquement, avec son clavier lourd de 88 touches équipé d’une vraie mécanique en bois, et ses deux molettes et deux pédales (les 4 sont assignables à tous paramètres) il en impose ! Le K250 n’est pas très épais, mais, il est très profond et très long (21 x 62 x 130 cm), et il pèse 43 kg pour le clavier et 10 kg pour le bloc pédale / alimentation (POD oui c’est le nom de ce bloc) !

Quelle est la synthèse sonore employée dans cette machine ? C’est à la fois un lecteur d’échantillon « intelligent » car agrémenté d’une logique / synthèse de restitution du son qui est paramétrée / adaptative et un échantillonneur allant de 12 bits à un minimum de 5 KHz et maximum de 25 KHz de fréquence d’échantillonnage pour les premières versions jusqu’à 16 bits en 50 KHz pour les dernières. La mémoire de stockage des échantillons est également variable en fonction des versions (de 1 à 4 méga octets, ce qui représente de 10 à 100 secondes d’échantillonnage).

Mais super efficace (pour rappel, c’est une machine de 1984), moins de 5 secondes pour démarrer et choisir l’un des 45 sons que l’on désire parmi la banque de base en ROM (la liste augmente à 300 sons si toutes les banques (A, B, C et D) sont installées) !

Les Kurzweil 250 ont été produits de 1984 à 1990, c’est une sacré durée de vie, à comparer et méditer sur ce qui se fait actuellement…

Cette durée de vie exceptionnelle permet d’expliquer aussi, et sûrement, le grand nombre de versions matérielles et surtout logicielles existant pour ces machines. Il existe trois déclinaisons physiques du K250 : la version clavier la plus répandue, la version expandeur (expander 250), et, la version rack (250 RMX).

Il existerait également un Kurzweil 225 RMX qui serait une version allégée du 250 RMX, et, un Kurzweil 250 Hyper un genre de super K250 avec toutes les options mais installées de base ! Mais ces deux modèles n’ont peut-être jamais été commercialisés, en effet pour le premier, je n’ai trouvé aucun document officiel en provenance de chez Kurzweil et pour le second, je n’ai que cette unique photo trouvée sur le web (remarquez les led positionnées au-dessus des touches sur toute la longueur du clavier, et, les 5 boutons supplémentaires au-dessus du réglage des volumes, la couleur de certains boutons, ainsi que les trappes (pour les extensions mémoire) sur la droite du clavier et pour finir le logo en relief) :

The hyper K250

La version expandeur est la moins répandue :
K250 Exandeur

La version rack :
K250 RMX

Commercialisation :

A partir de 1984 jusqu’à 1988.

Caractéristiques :

Clavier : 88 touches en bois, vélocité (256 niveaux de réglage), ATM.
Type de Synthèse : Lecture d’échantillons. Synthèse additive en option. (Mémoire de 640 Ko (extensible à 2,5 Mo) [2 Mo en 1987, ext. à 6 Mo]).
Formes d’Ondes : Dents de scie ascendante et descendante, triangle et carré.
Polyphonie : 12 voix.
Multitimbralité : 12 voix.
Nombre de Générateurs : 12 DCO.
Enveloppes : 1.
Filtres : 1 (96 dB/Oct) [12 filtres].
Sons : 45 presets (extensibles à 300).
Split : 88 zones.
Affichage : LCD (2 x 24 car) rétroéclairé.
Effets : Chorus, flanger, vibrato, écho, retard (max 30 s).
Sorties Audio : Stéréo (12 mono en option ?).
Séquenceur : 7 900 notes (12 000 en 1987), 12 pistes polyphoniques Quantisation. Bouclage et contrôle de volume.
Poids : 43 kg.
Dimensions : 143 x 76 x 20 (LxPxH en cm).

Autres Caractéristiques :

Molettes de pitch bend et de modulation.
Les sons peuvent être mélangés.
6 layers.
Les sons créés ne peuvent être conservés qu’en stockage externe (Sur la version de 1987, 63 fichiers sons peuvent être sauvés en interne), et par la suite sur les cartouche de RAM échantillons.
Sampler en option [16 bits/ 44,1 kHz] (il faut alors utiliser un Macintosh pour l’édition graphique).
Cartes RAM de 1 ou 2 Mo.
Carte blocs de sons sur ROM (a blocs notés de A à D).

Options arrivées dans le temps de la production :
Une carte qui possède 12 sorties monodiques séparées pour les 12 pistes du séquenceur,
Réglages clavier et sons supplémentaires en options (en série sur l’expandeur) –> [Sound block A],
Carte SCSI,
Cartouche de RAM échantillons (sauvé avec une pile),
Il existait un logiciel d’édition sur Mac 512.

Maintenant il est très dur de trouver certaines pièces (composants) de rechange.

Kurzweil 250 et Macintosh SE30

A l’avenir, je vais me fabriquer une carte interface ordinateur pour permettre au K250 de charger et sauver les sons depuis un Macintosh. J’ai déjà récupéré la totalité des banques « Kurzweil » dédiées au K250. J’ai motivé Franck Lhermet à me servir de bêta testeur (en attendant d’avoir ma propre interface), je lui ai fabriqué un câble de liaison Mac < -> K250, je lui ai aussi préparé un disque dur avec la suite de logiciels dédiés et toutes les banque de sons (environ 600).

La SIM de l’IRCAM un petit film…

Voici une petit film qui présente plusieurs SIM (Station d’Informatique Musicale). La bande son « brute » est totalement issue de cette station, il n’y a aucun traitement additionnel !

A propos du travail réalisé avec les SIM (Station d’Informatique Musciales) ou ISPW (Ircam Signal Processing Workstation) vous pouvez consulter mon blog, une rubrique lui est consacrée !

En simplifiant très rapidement on peut dire que la SIM est une version évoluée et intégrée des 4A, 4B, 4C et fameuses 4X développées et utilisées a l’IRCAM dans les années 70 a 90. La SIM a permis la démocratisation de la partie « DSP » (MSP) du logiciel Max !

Et au niveau volume physique et prix un cube NeXT avec 1, 2 ou 3 cartes M860 c’était beaucoup plus abordable (15K$) que l’achat d’une 4X (???$) et l’obligation impérative d’avoir une salle machine pour héberger la 4X plus le VAX nécessaire a son fonctionnement !

Lorsque l’on parle de cette carte dans la littérature technique c’est souvent sous l’un de ces acronymes : S.P.W. (Signal Processing Workstation), I.S.P.W. (IRCAM Signal Processing Workstation) et S.I.M. (Station d’Informatique Musicale) mais ceux-ci induisent en erreur. En effet le nom correct est plutôt certainement carte M860. Il faut comprendre que ces acronymes représentent en fait le nom de la solution complète; c’est-à-dire un NeXTComputer (cube) et une ou plusieurs (au maximum 3) cartes M860 ainsi que d’autres périphériques (interface MIDI, interface audio pour DSP, etc), ainsi que les logiciels (Max/FST, SpecDraw, Spat, Circle, Animal, etc… ) de l’IRCAM nécessaires au fonctionnement de l’ensemble !

Ces logiciels permettent de traiter dynamiquement tous événements MIDI et audio. De faire de la synthèse numérique (VST avant l’heure, granulaire, etc) de la spatialisation multi-canaux, etc…

16Pi, ACXEL, MCAPS, ACXEL 2 l’évolution logique du Re-Synthétiseur !

Le Re-Synthétiseur Acxel

Vous devez sans doute connaître le Re-Synthétiseur le fameux Acxel, la boite noire (rack) avec une console (Grapheur), écran composé d’une multitude de boutons led qui était produit par Technos, une société Canadienne.


Axcel Re-Synhétiseur

Que de bon souvenir, j’ai eu la chance d’en essayer un dans les années 1990. Une vraie petite merveille, mais, hors de prix ! De mémoire celui que j’avais testé était proposé pour environ 60 000 Frs. 🙁
Pour information, il y a trois ans on m’en a proposé un pour 8000 euros ! Je trouve que c’est toujours déraisonnable comme prix !

Le Re-Synthétiseur Acxel 2

Attention : entre la rédaction intiale de cet article et sa publication, plus d’un an s’est écoulé et depuis l’Axcel 2 n’est visiblement plus disponible, peut-être éventuellement via le forum de la société.

Et bien le projet n’est pas mort ! Après plusieurs années d’évolution, le re-synthétiseur Acxel II est disponible ! La société qui le produit est implantée à Québec au Canada. Cette société n’est plus Technos mais IDARCA-Audio Inc une division de IDARCA. Mais le père de ces machines n’a pas changé, c’est toujours Pierre Guilmette qui est l’inventeur de l’Acxel.


Axcel 2 Re-Synhétiseur

Si vous êtes tenté par l’achat d’une des trois déclinaisons de cette nouvelle machine, faîtes un saut sur le site officiel et dédié uniquement aux Axcel 2. Les prix sont devenus beaucoup plus raisonnables :

  • Acxel 2 « CARD » – 1950 $
  • Acxel 2 « RACK » – 2 950 $
  • Acxel 2 « STUDIO » – 6950 $

L’Acxel II met à profit les performances d’un révolutionnaire processeur massivement parallèle à architecture dynamique breveté par Idarca. Ce processeur c’est le RPP de IDARCA.

Par ses caractéristiques uniques, l’Acxel II devrait s’imposer comme une nouvelle norme de synthèse et de traitement audio en temps réel.

Voici les caractéristiques techniques de l’Acxel II, et à l’écoute des quelques exemples sonores, vous en constaterez les possibilités sans limite.

Acxelink constitué de cellules (256 à 1280) indépendamment paramétrables en: Amplitude, Fréquence, Phase, Filtre, Forme d’oscillation. Liens inter-cellules, intégration et traitement de signaux entrants et autres caractéristiques.
Synthèse Additive
Synthèse Analogique
L’Acxel II intègre les fonctionnalités sans équivalent sur la resynthèse et de traitement sonores tout en étant hautement évolutif:

Resynthèse et Temps-Réel: Les modes Acxelink et Additif allouent sans compromis un accès complet en temps-réel à tous les éléments (Enveloppe, Midi, Modulation) d’un timbre créé ou qui aura préalablement été configuré par Analyse (intégrée au système).
Architecture ouverte: l’Acxel II permet, en temps réel, d’incorporer des sons externes (par exemple une guitare) aux éléments de synthèse, pour de simples effets ou pour des traitements étendus ou des fusions sonores.
Évolutif: Le mode Acxelink intègre tous les éléments pour émuler et combiner différents modes de synthèse existants ou originaux : Modélisation physique, Table d’Ondes, FM, Ondelettes, Vocoder, etc..
L’Acxel II sera disponible en 2 versions:

L’Acxel II – PCI : Carte-son PCI avec logiciel PC/MAC

L’Acxel II – SAS : Système autonome avec utilisation en « preset » pour performances scéniques ou en Station de Travail (avec PC ou MAC)

Console Graphique Tactile disponible en option

Retour dans le passé

Petit retour en arrière Technos a produit des instruments aisément qualifiables de « machine haut de gamme » de part leurs prix de vente et du nombre final de machines fabriquées (en tout seulement 39 Acxels ont été livrés entre 1989 et 1992). Il y a également une espèce de légende, voire de mystère autour de ces machines car elles sont très rares, et peu de personne les ont réellement vues à l’œuvre !

Au début, il y avait le 16π !

Le développement du 16π a commencé en 1982 pour aboutir à une version initiale et à une présentation au NAMM de l’été 1985 à la Nouvelle-Orléans. Il a été produit à seulement deux exemplaires.

Une seconde version du 16π a été développée avec la même console et dans un boîtier système de type rack au format 19 pouces. Cette évolution a été produite en quatre exemplaires, elle a servi pour différentes représentations à des congrès et a été finalement remplacée par l’Acxel.

Déjà à ce stade le 16π comportait les éléments de base de ce qui allait devenir l’Acxel et l’Acxel II, à savoir un matériel de synthèse sonore complexe, des logiciels d’analyse pour la re-synthèse, et une console graphique tactile.


16π

Mon avis . . .

Je pense que cette nouvelle version de l’Acxel ressemble de plus en plus à ce que l’on trouve dans les offres concurrentes de Symbolic Sound avec ses : Pacarana, Paca, et Capybara associés à la suite logiciel Kyma X et dans une moindre mesure dans l’usage de certains logiciels pour Macintosh ou PC performant. Il y a en effet une convergence commune entre les différents constructeurs pour certaines solutions audio-numériques qui tendent à une inéluctable uniformisation… Un peu comme ce qui s’est passé avec les échantillonneurs dans la musique ou les PC dans l’informatique !

Quelques vidéo :


et

Evolution des contrôleurs audio

Les moyens pour contrôler les instruments de musique électroniques existent depuis maintenant une vingtaine d’années. En fait, ils existent depuis beaucoup plus longtemps mais ne sont accessibles à tous et aboutis depuis environ 20 ans. On peut dire qu’ils ont atteint une maturité certaine depuis plusieurs années maintenant. Il y a des contrôleurs de type boutons / interrupteurs, des gestuels et des contrôleurs ergonomiques.

Contrôleurs de type boutons / interrupteurs

Dans cette première catégorie, on trouve les contrôleurs universels comme les très populaires Behringer BCF et BCR 2000, des spécialisés Akai APC40, M-AUDIO , Mackie, Novation, Euphonix, Yamaha, Korg, etc…

Il est même possible de faire le sien comme par exemple le monome.

Il existe aussi le Foxy’s 16 stribe monster ce développement est très prometteur, basé sur un contrôleur à ruban résistif et des leds de localisation, il permet de visualiser les zones sélectionnées.

Dans cette catégorie, on trouve également des contrôleurs considérés comme « intelligents » car ils embarquent beaucoup de logiciel, comme par exemple le défunt JazzMutant Lemur et l’omniprésent Apple iPad, iPhone et iPod Touch associés à des logiciels (midipad, jasuto ou TouchOSC).

Contrôleurs de type gestuel

Une autre solution est d’utiliser comme contrôleur « aérien » un Theremin Moog Etherwave Plus. Ce Theremin est une évolution de l’Etherwave de base (un kit permet de le faire évoluer vers une version Plus, c’est ce que j’ai fait avec celui de notre studio), il permet de contrôler via son interface CV/Gate d’autres instruments ! Vous pouvez le voir à l’œuvre dans les deux vidéos suivantes :

Il y a un autre type d’interface très intuitive : les surfaces de contrôles multi-touch du genre de ReacTable avec aussi une version iPhone et iPad.

Et là aussi, il est possible de fabriquer sa propre table ! Pour en savoir plus, je vous conseille de jeter un œil sur la page dédiée à Multitouch Mini.

Contrôleurs ergonomiques


Ces contrôleurs sont des méta interfaces, c’est à dire qu’ils sont une sorte d’extension du corps. Et que ne sont rien sans l’ordinateur et un logiciel derrière (Max, pd, etc) pour faire le travail de synthèse sonore…

Le plus connu est le Méta-Instrument, la dernière version le Méta-Instrument 3 (MI3) est disponible à la vente.

Le contrôleur de DaFact KRL ou Carl qui a évolué vers le Karlax.

Les beaux contrôleurs boisés eigenlabs dont le haut de gamme alpha

On trouve aussi des contrôleurs qui ressemblent à des instruments du répertoire classique (trompette, saxo, flute, etc).
Trompette

Plus cheap…

L’EWI (grande famille)

Il existe également des versions DIY comme le Yaktronix Electronically Modified Didgeridoo par exemple, qui est un contrôleur de Didgeridoo entièrement fabriqué maison, corps en PVC, schéma électronique, et patch sont disponibles sur le site… La partie synthèse est issue d’un patch sous Max/MSP.

petit, moyen et gros PCB

Je suis toujours impressionné par l’évolution de l’intégration / miniaturisation des composants mécaniques ou électroniques. Plus le temps passe, plus la miniaturisation est impressionnante et donc l’intégration élevée.

Sur l’image suivante, je me suis amusé à disposer les cartes nécessaires à la production audio de 4 machines, avec en partant de la gauche vers la droite et de haut en bas : cinq cartes d’un Synclavier II de NED, une carte M860 d’une SIM de l’Ircam, une carte d’un CMI IIx de Fairlight et une carte d’une 4X de l’Ircam.

Noter le petit segment blanc (en bas a droite) qui a l’échelle des cartes fait 10 cm.

Comparaison

Dans le détail, voila à quoi servent ces cartes :

  • Les 5 cartes SSn (1 à 5 de haut en bas) d’un Synclavier II, permettent la synthèse FM pour 8 voix. Dans mon synclavier II, j’ai 4 jeux de 5 cartes comme celles-ci, donc 32 voix FM. Les PCB sont double-face. En principe, d’après mes échanges avec Cameron Jones le concepteur du logiciel de la machine, la limite est fixée à 128 voix 🙂 Mais, il n’a jamais entendu parler d’une configuration avec plus de 32 voix FM… Vu qu’il fallait déjà débourser 29 600 $ US en 1981 (voir la liste de prix de 1981 ici) pour avoir 32 voix FM, il ne devait pas y avoir beaucoup de clients pour passer à plus de polyphonie; surtout en payant 5 000 $US par tranche de 8 voix supplémentaires. Et ne pas oublier que cette modification impliquait également de changer le boitier, l’ajout d’une d’alimentation et d’un rack / fond de panier audio supplémentaire !
    Par contre, on trouve bien des Synclavier à 128 voix mais ce sont des versions échantillonneurs !
    Pour avoir plus d’informations sur les Synclavier, vous pouvez consulter le site web que nous avons monté avec mon ami Laurent Lemaire, vous y trouverez documentations et exemples audio et vidéo : ned.synthesizers.fr
  • La M860 est une carte fortement intégrée (1 DSP, 2 CPU, 32Mo de RAM, des entrées / sorties numériques et analogiques, 4 ports séries utilisables en MIDI), conçue à l’Ircam et produite par Ariel (société disparue qui était spécialisée dans la conception et la fabrication de cartes DSP). Les PCB sont multi-couches (4 minimum), la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé) et technologie CMS.
    Pour en savoir plus sur cette carte et la Station d’Informatique Musicale, lire mon article concernant la SIM et plus généralement la rubrique sur l’ISPW traitant de l’usage de cet instrument.
  • La carte du Fairlight CMI IIx présentée ici est une CMI 01-A rev3, cette carte représente une voix échantillonnage sur un CMI IIx. Elle intègre un filtre (SSM 2045), 16KB de RAM et le nécessaire pour y accéder et piloter le filtrage et les effets en temps réel. Les PCB sont double face, la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé).
    Pour en savoir plus sur les Fairlight, une seule bonne adresse sur le web, celle de mon ami Candor Chasma
  • La carte de la 4X provenant de l’Ircam que je montre ici est une 4U. C’est la carte universelle de la 4X, il pouvait y en avoir jusqu’à 8 dans une 4X. Les PCB sont multi-couches (4 minimum), la finition est impeccable (étamage, verni, sérigraphie, trou traversant métallisé), la curiosité c’est que les pistes sont en fait des fils disposés directement dans la résine…
    Cette carte est un calculateur complet, elle est composée de modules. Par programmation, chaque module peut présenter diverses configurations
    fonctionnelles telles que : additionneurs, soustracteurs, multiplieurs, oscillateurs, lignes à retard et dispersives, etc … et toutes combinaisons de ces éléments.

    Et dans le cadre d’une utilisation dans le domaine électro-acoustique, cette carte sert de générateur de sons : pur, complexe (vibrato, glissando, etc…) effet
    de réverbération.

    Cette carte se compose essentiellement :

    • d’un bloc de calcul,
    • d’une mémoire de formes d’ondes,
    • d’une mémoire de données,
    • d’une table d’adresses,
    • d’une mémoire de microprogrammes
    • de deux blocs de communication avec les bus du Système 4X.

    Ces éléments communiquent entre eux par deux bus internes.

    Je détaillerai dans un article à venir, le fonctionnement d’une 4X, et en particulier l’interaction logiciel / matériel de cette fabuleuse et mythique machine !

EML • ElectroComp Model 500

Pour encore quelques jours, j’ai un très rare pensionnaire, un Electronic Music Laboratories (EML) ElectroComp Model 500.

Le Model 500 est un synthétiseur analogique monophonique a deux oscillateurs, produit à moins de 300 exemplaires entre 1973 – 1984.

Vous prouvez remarquer une légère modification / ajout. Il s’agit du gros potentiomètre circulaire juste au-dessus du clavier à droite, il permet de contrôler le mixe de la réverbération à ressort.

Il y a quelques curiosités, comme le trou « artisanal » dans la planche de bois arrière. Ce dégagement permet l’accès aux : interrupteur, porte fusible, au câble et à la prise en 110 v !
Aux deux extrémités de cette planche sont disposés des enrouleurs de câbles.

Un joli profil.

Gros plans sur la façade.

De belles couleurs (noir, rouge, bleu et gris métallique).

Cette machine est chez moi pour un gros décrassage, et surtout un dépannage électronique. Réparation du « Glide » et du potentiomètre de volume de l’oscillateur 2, réparation de toutes les touches du clavier, en effet les amortisseurs en caoutchouc étaient cuits, et certains avaient même commencé à oxyder le métal… Maladie récurrente de ces vieilles machines !

Les touches n’étaient plus fiables et le touché détestable, sans parler du bruit…

Pendant le dépannage j’ai fait une petite vidéo/photos des étapes de la réparation et suivie d’une pseudo démonstration audio/vidéo…

Une fois de plus, on ne trouve pas beaucoup de ressources à propos de cette marque et de ce modèle sur le web.
Je donne ici le manuel utilisateur et les schémas de la machine.

Vous pouvez aussi jeter un œil sur l’une des rares pages sur l’EML 500.

Oxford Synthesiser Company – OSCar

Ça fait un moment que je désirais voir et manipuler un OSCar, et grâce à Synthwalker c’est chose faite !

OSCar

L’OSCar est un synthétiseur monophonique produit par Oxford Synthesiser Company entre 1983 – 1986. Il a un son typique… et bien gras comme disent les spécialistes 🙂

Quelques photos :

Les côtés sont des pièces symétriques… ici le flanc gauche qui héberge le câble d’alimentation électrique.
coté cable d'alimentation

Les touches ont une forme particulière.

C’est vraiment une superbe machine, même si entièrement en plastique !
L’OSCar a des capacités de créations sonores particulièrement évoluées pour cette gamme de monophonique ! Il est possible de faire de la synthèse additive sur les formes d’ondes ! OK, c’est pas un pur analogique, désolé pour les puristes, ce n’est qu’un superbe hybride ! Mais quel son, quelle patate !
Faîtes-vous votre opinion en visionnant ma vidéo :

Le site qui faut connaître pour l’OSCar !

Mellotron M300

Pendant quelques années nous avons hébergé un superbe mais néanmoins volumineux et lourd Mellotron M300 !

Une veille machine de 1968. C’est le quatrième modèle sorti de chez Mellotron !

En 1968, un nouveau modèle apparaît : le M300. Constitué d’un unique clavier de 52 notes, ce mellotron bénéfice d’une nouvelle banque de sons de meilleure qualité. Bien qu’étant une alternative à l’encombrant et pesant Mark II, le M300 reste encore un instrument imposant (137 kg !) et difficile à transporter. De plus, une mauvaise conception du défilement des bandes provoque de nombreux problèmes et ternit quelque peu l’image de ce modèle. Il ne fut produit qu’à 52 exemplaires.

La suite des informations sur l’excellent site de mon ami Egrefin

Voici quelques vidéos réalisées chez nous vers 2004 !

Une petite mélodie et démonstration des rythmes disponibles sur la section gauche du clavier.

Visualisation du système de repérage de synchronisation des bandes lors d’un changement de banque sonore. A droite les sons et à gauche les rythmes !

Gros plan sur le système de positionnement des banques de sons (ici rythmes).

Sequential Circuits Prophet 5

Depuis le début de l’année, j’ai eu l’occasion d’installer quelques interfaces cassette sur des Sequential Circuits Prophet (5 Rev 2).

J’en ai profité pour faire une petite vidéo de test d’une des ces machines, et, tout particulièrement, j’ai essayé de mettre en avant la section filtre…

J’ajouterai bientôt des informations techniques plusieurs versions d’EPROM, etc…

Time stretching sur fairlight CMI II

Tout d’ abord, définissons ce qu’est le « Time stretching » !

C’est une technique / effet audio-numérique qui a pour but de raccourcir ou d’allonger la durée et/ou le tempo d’un échantillon sonore sans en modifier la hauteur tonale.

Voici un exemple piloté sous Max MSP et Jitter une suite de puissants outils de traitement audio et vidéo :

Il existe des logiciels qui permettent de faire ce travail de manière quasi ludique… comme par exemple Melodyne


Revenons au sujet… Donc, les fairlight CMI IIx sont capables de faire du « Time streching » en temps réel… pas mal pour une si vieille machine 😛 et cela même, si la durée des échantillons est réduite dans la limite de 16KO par carte voix !

David, du blog DVDBORN avait écrit un article sur des essais personnels de « Time stretching » sur son CMI IIx, tout un programme 🙂

Voici quelques exemples sonores d’un illustre compositeur français et d’un de ces albums qui n’aurait sans doute pas vu le jour sans le Fairlight !

La page R

Les fairlight CMI I, II et IIx sont connus principalement pour leurs « sons » granuleux caractéristiques, mais à la sortie des CMI IIx, il y a eu l’apparition de la page R.

La « Page R » est le premier séquenceur logiciel moderne ! Ce séquenceur était tellement révolutionnaire qu’à lui seul, il motivait les acheteurs potentiels fortunés à débourser des fortunes pour se payer un Fairlight CMI !

A l’époque avoir un séquenceur intégrant une interface graphique c’était exceptionnel. Alors, qu’il soit en plus interactif était incroyable !

Pour vous faire une idée du fonctionnement de cette « Page R », voici quelques exemples de composition !


Japonais

Japonais


Allemand


Dessine moi un son !

Voici comment dessiner un son de manière simplicime sur un Fairlight C.M.I. IIx.

Je jongle entre les pages :
2 pour les accès disquettes,
3 pour les affectations des sons / canaux audio,
6 pour dessiner les formes d’ondes,
d pour la visualisation en 3D,
7 pour les réglages des filtres, etc…

Je trace trois formes d’ondes, et ensuite je lance un calcul d’interpolation entre les points 1-32 et 32-128 !

La forme d’onde est belle visuellement… Il est également possible de faire le même genre de traitement avec un bout d’échantillon sonore…

J’adore cette machine !

RSF – Kobol

Vendredi dernier, j’ai procédé a quelques travaux de maintenance sur un trop rare RSF kobol.

Cette machine est vraiment superbe tant au niveau du son (le plus important pour moi), mais également au niveau de l’objet… cette superbe interface, cette boiserie 🙂 Et en plus, c’est un machine Française ! Trop Rare objet dans la nébuleuse des synthétiseurs !

Ci-joint une vidéo du pensionnaire :

Il reviendra sûrement très bientôt pour que je finisse le travail.

Les filtres du Synthex

J’ai fait une petite vidéo ou j’utilise les filtres du Synthex !

Au début j’utilise une séquence de Oxygène (Part 6, il me semble) de Jean-Michel Jarre. En suite je bricole n’importe quoi 🙂