Quelques nouvelles "et" images de la 4X

Voici quelques informations complémentaires sur la 4X de l’IRCAM…

D’abord quelques extraits d’un article de Malika Combes qui a pour sujet : L’Ircam fête ses 30 ans : retour sur une institution culturelle atypique dans ses rapports avec ses organismes de tutelle l’article date de janvier 2007.

La création de Répons de Pierre Boulez, le 18 octobre 1981 à Donaueschingen, est considérée comme le premier succès public de l’Ircam. Créée grâce à la « 4X », Répons est aussi, en quelque sorte, l’oeuvre qui justifie le travail de l’Institut et la légitimité de l’alliance entre art et science.
L’Ircam montre par ailleurs de grandes capacités d’adaptation devant les orientations de la politique culturelle. À partir de 1984, le ministère de la Culture recentre ses objectifs, l’approche de la « recherche musicale » change. Il s’agit alors d’innover dans un but économique, et non plus artistique. Cette nouvelle orientation se traduit par l’établissement d’un « plan son », lancé à la fin de l’année 1984. Dans le cadre d’un soutien aux industries culturelles, les enjeux de ce plan sont de permettre l’existence et le rayonnement d’une expression sonore française, de reconquérir des marchés intérieurs importants, de placer sur le marché international des produits français de qualité et compétitifs. Tous les centres sont ainsi incités à mener des recherches technologiques et à les industrialiser. L’Ircam, dont les travaux sont depuis longtemps suivies par l’Agence Nationale pour la Valorisation de la Recherche (ANVAR), participe à divers projets d’industrialisation avec plus ou moins de succès (échec pour le projet d’assistance technique de la facture instrumentale avec les pianos Rameau, retard de l’industrialisation de la « 4X » par la Sogitec : des développements du processeur sont envisagés dans les domaines de la simulation acoustique et sous-marine, pour un simulateur de vol, pour les pupitres de mixage, les décodeurs vocaux, la synthèse de la parole).


4X

Remise en cause de l’objectivité industrielle de l’IRCAM…

Les privilèges de l’Institut seront par ailleurs violemment dénoncés par un référé de la Cour des Comptes établi en 1985 par Maryvonne de Saint-Pulgent. Celle-ci, outre cette question budgétaire, dénonce l’absence d’une tutelle effective sur l’Institut, aucun contrôle n’étant effectué sur ses activités de recherche. Selon elle, seule la tutelle de la direction de la Musique, d’ordre technique, pourrait remédier à ce manque de contrôle. Le rapport se dit également inquiet des liens qu’entretient l’Institut avec des firmes étrangères, comme Apple et Yamaha, ce qui ne permet pas aux firmes nationales de bénéficier du savoir faire développé à l’Ircam dont on rappelle le statut d’établissement public.

Dans l’ensemble, et, surtout au début, l’article est intéressant et permet de se plonger dans l’ambiance « électrique » des débuts de l’IRCAM. Il est dommage que la suite, ne développe presque exclusivement que les cotés « politiques » et « pédagogiques » de l’institut au détriment de la vraie révolution technologiques de la fin des années 90 initié en partie à l’IRCAM. Je pense en particulier au développement du traitement temps réel et des logiciels comme Max et ses successeurs…

La version complète de l’article est disponible ici

Quelques nouvelles images de la 4X et de la salle informatique :


4X et clarinette basse

deux 4X dans la salle informatique

Les ordinateurs et deux pupitreurs

Les armoires des 4X

Et pour finir quelques videos :

Utilisation d’une station ISPW :

Il semblerait y avoir un reportage intéressant qui a pour sujet le traitement du son en composition classique.
Sonus ex Machina : Philippe Manoury
Documentaire (50 mn). Né en 1952, élève de Malec et Philippot au Conservatoire de Paris Philippe Manoury travaille avec L’IRCAM.

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